Elder Alain L. Allard du Collège des Soixante-dix a commenté: « Comme d’autres commandements de Dieu peuvent le faire, l’observance du jour du sabbat nous permet de montrer ce qui est dans notre cœur. C’est un privilège de pouvoir donner un signe à notre Père céleste pour lui indiquer notre relation avec lui. »
Brent et Rachelle Shipley de Cardston, en Alberta, ont appris à relever les défis en observant le jour du sabbat, et même à voir ces défis comme des bénédictions et à montrer un signe au Seigneur en étant obéissant et en ayant de la joie face à l’adversité.
Nos dimanches ont beaucoup changé pour notre famille au fil des ans. Ce n’est pas que nous n’avons pas tous grandi en allant à l’église et en essayant de sanctifier le jour du sabbat, mais les circonstances de la vie nous ont aidés à apprécier le sabbat comme étant le jour du Seigneur.
Maintenant, depuis que nous sommes à la maison, Kevin est complètement alité et quitte rarement notre domicile. Notre famille est de nouveau réunie, mais mon mari et moi allons à l’église chacun notre tour avec nos autres enfants, tandis que l’autre reste à la maison pour prendre soin de Kevin. Il y a eu quelques semaines où nous avons pu y aller ensemble en tant que famille, lorsque nous installions Kevin sur une civière. Mais nous pouvons le faire pour environ une heure seulement, après cela il faut revenir à la maison. Ces moments où nous avons pu y aller ensemble en famille ont été très précieux. S’il y a une chose que je manque vraiment, c’est de pouvoir aller à l’église ensemble en famille et de pouvoir assister à toutes les réunions. Mon cœur se serre quand je pense au conseil qui nous est donné d’assister à toutes les réunions, et que nous ne pouvons pas le faire, je remercie souvent mon Père céleste pour ces sentiments, parce que c’est alors que je constate que je suis sur la bonne voie. Si je ne voulais pas y aller, je saurais qu’il y a un problème.
J’ai demandé à Kevin, qui a eu 18 ans en avril dernier et qui a été ordonné Ancien en juin, que s’il avait l’occasion de pouvoir dire quelque chose à tous les jeunes du monde entier, qu’est-ce qu’il leur dirait et il a dit : « Si vous avez un désir, vous pouvez le faire! » Je crois que cela s’applique aussi au jour du sabbat.
Notre famille a le désir de sanctifier le jour du sabbat et d’assister aux réunions, de choisir le bien et d’obéir aux conseils de notre Prophète. Ce ne sont peut-être pas les circonstances idéales et nous ne pouvons pas les accomplir tout d’un coup, mais je crois que le Seigneur nous donne le moyen de garder ses commandements et de faire les choses que nous devons faire. Comme s’est écrit dans l’Écriture préférée de notre famille, « Et il arriva que moi, Néphi, je dis à mon père : ‘J’irai et je ferai la chose que le Seigneur a commandée, car je sais que le Seigneur ne donne pas de commandements aux enfants des hommes sans leur préparer la voie pour qu’ils puissent accomplir ce qu’il leur commande.’ » (1 Néphi 3 : 7)
Président Nelson a également dit: « Je crois qu’Il voulait que nous comprenions que le sabbat était le don qu’Il nous offrait, nous accordant un vrai répit dans les difficultés de la vie quotidienne et la possibilité de nous ressourcer spirituellement et physiquement. Dieu nous a donné ce jour spécial, non pour l’amusement ou le travail quotidien, mais pour nous reposer de notre devoir et nous soulager physiquement et spirituellement. »
Liens: Le sabbat est un délice https://www.lds.org/liahona/2015/05/sunday-afternoon-session/the-sabbath-is-a-delight?lang=fra