La leçon de la semaine du 30 septembre au 13 octobre 2019 dans le manuel Viens et suis‑moi encourage « les membres de la famille à raconter des expériences dans lesquelles ils ont ressenti l’amour et la miséricorde de Dieu ». Par exemple, Paul enseigne aux saints à « connaître l'amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, en sorte que vous soyez remplis jusqu'à toute la plénitude de Dieu (Éphésiens 3:19). Selon moi, cela comprend analyser et mieux comprendre mes interactions avec Dieu.
Tout au long de notre vie, nous interagissons les uns avec les autres. Nous interprétons le langage corporel d’une autre personne, nous les saluons simplement, nous partageons des idées et des pensées et nous discutons sincèrement. Bien que nous ne soyons pas en présence de notre Père céleste, nous avons aussi différents types de liens avec lui. Ces interactions peuvent prendre la forme de réponses à des prières, de tendres miséricordes et le pouvoir habilitant du sacrifice expiatoire de Jésus‑Christ.
Nous prions et nous obtenons des réponses à nos prières. C’est assez simple, nous parlons avec Dieu et nous lui expliquons nos besoins et nos désirs. Nous recevons des réponses à ces demandes, par exemple, oui, non et tu dois attendre. Ces réponses sont faciles à reconnaître, car il y a un lien direct entre les prières dites et les réponses reçues.
Recevoir les tendres miséricordes du Seigneur
Néphi parle des « tendres miséricordes » (1Nephi 1:20). Ces tendres miséricordes, c’est lorsque Dieu nous aide parce qu’il voit nos besoins. Nous n’avons peut‑être pas songé à prier. Parfois, nous oublions de prier, ou nous pensons que ce n’est pas important pour Dieu. Pourtant, notre besoin est toujours là. Je témoigne que bien des fois j’ai eu besoin de quelque chose, et que le même jour, j’ai obtenu ce dont j’avais besoin. C’est une tendre miséricorde.
Par exemple, je pensais que j’aimerais bien avoir un petit gâteau à la citrouille. Puis, quelqu’un se présente à ma porte avec un petit gâteau à la citrouille. Dieu avait compris ma simple pensée et il avait inspiré quelqu’un à m’apporter ce petit gâteau. Parfois, de tendres miséricordes nous sont offertes pour remplir notre vie de moments joyeux. À d’autres moments, nous obtenons de tendres miséricordes pour nous laisser savoir que Dieu connaît nos besoins et nos désirs quotidiens, ces petites choses qui rendent la vie mortelle plus agréable.
Un jour, j’étais à l’hôpital et je ne pouvais pas utiliser ma main droite. L’infirmière était occupée et je n’avais pas mangé de la journée. Il était maintenant tard dans la soirée. L’infirmière m’avait donné des contenants de nourriture, mais je n’arrivais pas à les ouvrir. Sans que je ne m’y attende, mon ami est arrivé pour m’aider, même si les heures de visite étaient terminées depuis un bout de temps.
C’était une tendre miséricorde. Les tendres miséricordes sont des preuves d’amour de Dieu. Il nous connaît, il est là et il veut nous bénir chaque fois qu’il le peut.
Tout repose sur une loi. On obtient les bénédictions par l’obéissance aux lois sur lesquelles elles reposent (D & A 130:20-21). Toutefois, Dieu connaît la loi beaucoup mieux et de façon beaucoup plus infinie que nous. Il accorde des bénédictions quand il le peut et aussi souvent qu’il le peut selon les lois existantes. Si vous obéissez à l’une ou l’autre des lois (et souvent, il est possible que nous ne sachions même pas que nous obéissons à cette loi), il accorde une bénédiction. Nous pouvons recevoir ou nous recevrons bénédictions sur bénédictions. Dieu nous aime, il est un Dieu généreux. Il a beaucoup à donner, ses bénédictions sont innombrables. Comme nous sommes bénis de posséder ces connaissances.
La grâce, le pouvoir habilitant du sacrifice expiatoire du Christ
Un autre type d’interaction est la « grâce » ou le pouvoir habilitant du sacrifice expiatoire de Jésus‑Christ. Ce lien est plus qu’une réponse à une prière et plus qu’une tendre miséricorde. C’est un cadeau spirituel qui nous change et nous sanctifie. Jésus‑Christ utilise son pouvoir pour nous aider à changer et à devenir plus comme lui.
Elder Dieter F. Uchtdorf a enseigné : « Une expression puissante de cet amour est ce que les Écritures appellent souvent la grâce de Dieu, l’aide et la dotation divines de forces par lesquelles nous devenons, d’êtres imparfaits et limités que nous sommes maintenant, des êtres exaltés de « vérité et de lumière, jusqu’à ce que [nous soyons] glorifié[s] dans la vérité et [connaissions] tout » (Doctrine et Alliances 93:28), (« Le don de la grâce », Liahona, mai 2015).
C’est ça la vie ‒ qui allons‑nous devenir? Comme un enfant qui dit « quand je serai grand, je vais être médecin, astronaute, etc. », lorsque nous venons dans le monde mortel, nous pouvons nous poser la même question, mais maintenant, nous répondons « je veux devenir comme Jésus‑Christ ‒ je vais devenir un être divin! ».
Devenir divin
La seule façon d’atteindre notre but ‒ notre désir ultime de devenir comme le Christ ‒ est de contracter des alliances (c.‑à‑d. les alliances du baptême et du temple). Ces alliances montrent à Dieu que « oui » nous voulons devenir des êtres divins. Pour ce faire, nous devons avoir le pouvoir habilitant et sanctificateur du Saint‑Esprit dans notre vie et nous devons rechercher sa présence. C’est le Saint‑Esprit qui nous sert et qui agit comme intermédiaire pour nous apporter la puissance de Dieu en vue de nous former, de nous changer et de nous sanctifier. Le pouvoir de faire toutes ces choses vient de Jésus‑Christ et de personne d’autre. C’est lui qui nous aide, nous guide, nous protège et nous envoie son pouvoir habilitant par l’entremise du Saint‑Esprit. N’oublions jamais que c’est le pouvoir de Jésus‑Christ qui nous permet de devenir comme lui et comme notre Père. Nous ne pouvons jamais devenir des êtres divins par nous-même.
Le roi Benjamin nous a clairement enseigné que nous avons besoin de cette aide divine : « Je vous dis que si vous le serviez, lui qui vous a créés depuis le commencement, et vous préserve de jour en jour, en vous prêtant le souffle afin que vous viviez, et ayez le mouvement, et agissiez selon votre volonté, vous soutenant même d’un moment à l’autre — je dis, si vous le serviez de votre âme tout entière, vous ne seriez encore que des serviteurs inutiles » (Mosiah 2:21.
Nous ne faisons pas des efforts pour entrer au ciel, nous nous efforçons de devenir divins. Il faut du temps pour devenir divin. Le changement prend du temps. La guérison prend du temps. Il est très rare pour une personne d’avoir un changement de cœur instantanément. Alma le jeune, le roi Lamoni et Énos ont tous changé, mais il y avait un facteur temps. C’est la même chose pour nous. Nous pouvons avoir un changement de cœur, mais il est souvent imperceptible pendant un certain temps.
En devenant divins, nous pouvons avoir des interactions avec Dieu aussi souvent que nous choisissons de les rechercher. Il attend toujours que nous lui ouvrions notre cœur. Il est là pour être notre mentor, notre tuteur et notre éducateur. Il est toujours prêt à nous envoyer son pouvoir habilitant.
J’ai été béni d’obtenir des réponses à mes prières et de tendres miséricordes, et « oui », le pouvoir habilitant de Jésus‑Christ m’a été accordé. J’espère et je prie que ces interactions avec Dieu me forment, me transforment et me sanctifient afin que je sois en train de « devenir divin ».