Chaque fois que quelqu’un parlait de faire des recherches pour trouver des ancêtres et accomplir les ordonnances pour eux, Greg Veinot était de ceux qui se disent toujours que leur père s’en occupe. « Mon père m’avait encouragé à faire de la généalogie, surtout après ma mission, se souvient-il. Bien souvent j’ai ressenti que je devais m’y mettre, mais je ne savais pas comment faire. »
Le premier dimanche qu’il devait présider la réunion de Sainte Cène, l’évêque Veinot était reconnaissant de la prévoyance de son prédécesseur. En effet, l’ancien évêque avait déjà demandé au président du temple d’Halifax et à son épouse de prendre la parole. En fait, cette réunion a allongé la liste des responsabilités du nouveau dirigeant. « Pendant qu’ils parlaient, j’ai eu le sentiment profond que je devais prendre plus au sérieux ma généalogie et me fixer un but », raconte le président Veinot.
« Je me sentais si coupable et pourtant tellement motivé que je savais que je devais faire quelque chose, se souvient-il. Je suis retourné chez moi, j’ai prié et j’ai repensé aux paroles qui avaient été dites pendant cette réunion de Sainte Cène. En songeant à ce que je devais faire, je me suis engagé à commencer ma généalogie et à trouver une personne par mois. »
Des recherches dans Google et d’autres sources ont permis de trouver quelques pistes. « J’ai trouvé une personne de la quatrième génération qui avait 19 enfants. J’ai trouvé ses parents et suffisamment d’information sur 16 des enfants ». En cherchant sur le Web, il a trouvé des données provenant du site Ancestry.com qui semblaient provenir des archives de la Nouvelle-Écosse.
Malgré ces accomplissements, frère Veinot ne se considère pas comme un expert en généalogie. Selon lui, les recherches généalogiques sont comme l’exploitation d’une mine, on ne trouve pas d’or chaque jour malgré les efforts fournis. « Le Seigneur voulait que j’obtienne un témoignage de la généalogie à mon premier essai afin que j’aie le désir de continuer » affirme-t-il. Après trois ou quatre mois de recherches régulières, il a trouvé 10 nouveaux membres de la famille qu’il cherchait et plus encore.
En plus de trouver des noms et d’accomplir les ordonnances du temple, frère Veinot s’est lancé dans une vaste gamme de tâches liées à l’histoire familiale, notamment la tenue d’un journal personnel, l’indexation de noms et les ordonnances du temple pour d’autres. « Lorsque j’arrive à une impasse, je vais faire de l’indexation sur FamilySearch, car je sais que j’aide d’autres des enfants de Père céleste quelque part et qu’ils peuvent tirer profit de mon travail. »
« Tout ça c’est le travail du Seigneur et, dans ce vaste contexte, tous ces efforts aident ses enfants quelque part et ils en profitent. Il se soucie de chacun de nous, que ce soit les noms des membres de ma famille ou de la famille de quelqu’un d’autre. »