Notre fille de dix ans a récemment parlé au téléphone avec une amie dont elle n’avait pas eu de nouvelles depuis plusieurs mois. Nous avons déménagé l’été dernier et cela faisait six ou sept mois qu’elles ne s’étaient pas vues régulièrement. Toutes les deux marchaient ensemble pour aller et revenir de l’école tous les jours et passaient de nombreuses soirées ensemble à jouer dans le parc. Les gens en les voyants auraient pu dire qu’elles étaient fondamentalement « attachées par la hanche ».
Notre fille a été surprise de constater, lorsqu’elle parla avec sa chère amie, après une longue séparation que pour une minute ou deux elle n’a même pas reconnu sa voix. Elle s’est demandé comment elle avait pu oublier la voix de son amie.
Connaître la voix du bon berger : Jésus-Christ
Alors que j’étudiais les ressources du 29 avril au 5 mai dans « Viens et suis-moi : Pour les personnes et les familles », j’ai été touchée en lisant la parabole du « bon berger », que l’on retrouve dans Jean10. Les versets suivants énoncés par Jésus met l’emphase sur l’importance de reconnaître sa voix : « Lorsqu’il a fait sortir toutes ses brebis, il marche devant elles; et les brebis le suivent, parce qu’elles connaissent sa voix. Elles ne suivront point un étranger; mais elles fuiront loin de lui, parce qu’elles ne connaissent pas la voix des étrangers » (Jean 10 :4-5*, italiques ajoutés).
Jésus-Christ est le bon berger. Il me connaît et je suis comptée parmi ses fidèles en tant que membre de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours. C’est lui qui a sacrifié sa vie pour moi; l’une de ses précieuses brebis. Il était prêt à le faire à cause de son grand amour pour moi. Ceci est vrai pour chaque personne qui a vécu sur cette terre.
Il y a eu de nombreuses fois dans ma vie où je me suis sentie réellement proche de Jésus-Christ, mon Rédempteur. Pendant ces moments, j’ai été capable de reconnaître facilement sa voix, que j’ai ressentie par le pouvoir du Saint-Esprit. Dans ces moments, j’ai aussi trouvé que son influence était presque constante dans ma vie, devenant presque familière. On pourrait dire que dans ces moments- là, je connaissais sa voix ou que je le connaissais. Je me sens comme si ce lien ne peut jamais être affaibli. Je suis également reconnaissante de voir mes enfants apprendre à reconnaître sa voix : plus bas j’ai inclus un dessin que ma fille a fait.
Ne pas reconnaître sa voix
Tout comme ma fille a été surprise de ne pas reconnaître immédiatement la voix d’une amie chère, une personne qu’elle connaissait très bien, cela peut nous arriver à nous aussi. Ce sont des moments où nous n’arrivons pas à entendre, à lire, à savoir et à suivre l’Évangile de notre Sauveur, qui autrefois nous était familier. Nous nous éloignons parfois de la sécurité et des soins affectueux de notre bon berger. La déconnexion que nous pensions ne jamais être possible devient réelle. Il est important de réaliser, que la séparation ressentie maintenant, n’est pas due au fait que Jésus s’est éloigné ou a perdu tout intérêt pour nous. Au lieu de cela, l’incapacité d’entendre sa voix ou de le suivre est notre responsabilité. C’est nous qui nous éloignons de ses tendres soins.
Nous devons nous assurer que nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour rester proches des bons conseils de Jésus-Christ afin d’être guidés. Comme le président Russel M. Nelson a dit avec force, lors de la conférence générale d’avril 2019 : « Je supplie les personnes qui se sont éloignées de l’Église et celles qui n’ont pas encore vraiment cherché à savoir si l’Église du Sauveur a été rétablie de faire les efforts spirituelles nécessaires pour le découvrir personnellement et de les faire maintenant. Il ne reste que très peu de temps » (« Viens et suis-moi », Le Liahona, mai 2019).
Une grande réunion
Heureusement pour ma fille, il n’a fallu qu’une minute ou deux pour se rendre compte que c’était son amie proche qui était l’interlocutrice inconnue. Elles ont rapidement commencé à parler de choses du passé qui leur étaient familières, évoquant des moments heureux et des souvenirs qu’elles partageaient. Après seulement quelques minutes, c’était comme si elles n’avaient jamais été séparées.
Je ne peux pas m’empêcher de penser que c’est de cette façon que cela s’est passé dans ma vie. Je suis stupéfaite de la rapidité avec laquelle le Christ m’a toujours accueillie de nouveau dans ses bras aimants. Il est constant. Il est toujours là quand je m’adresse à lui. Il n’a jamais cessé de prononcé mon nom et de m’appeler en étendant ses bras de miséricorde envers moi. Comme Jésus l’a proclamé : « Je suis le bon berger, je connais mes brebis, et elles me connaissent » (Jean 10 :14*).
J’ai entendu la voix du Sauveur parler clairement à mon cœur en écoutant les directives et les conseils inspirés donnés par les prophètes et les apôtres vivants : « Ce que moi, le Seigneur, ai dit, je l’ai dit, et je ne m’en excuse pas; et même si les cieux et la terre passent, ma parole ne passera pas, mais s’accomplira entièrement, que ce soit par ma voix ou par la voix de mes serviteurs, c’est la même chose » (Doctrines et Alliances 1:38).
Lorsque j’ai lu et relu le Livre de Mormon: Un autre témoignage de Jésus-Christ, j’ai ressenti que sa voix influençait réellement mes décisions et faisait grandir ma compréhension. Ce sont dans ces pages précieuses que je suis vraiment parvenue à entendre et connaître Jésus-Christ.
Comme j’aime le bon berger. Il donne un sens à ma vie et me donne de l’espoir. Je sais qu’il ne m’induira jamais en erreur, alors que je m’efforce de le connaître et de suivre sa voix. Il me conduira en toute sécurité à la maison; la demeure de mon Père céleste.
*La Bible en français n’est pas disponible sur le site français de ChurchofJesusChrist.org