Être porté sur des ailes d’aigle

Autrefois, Dieu a conduit et béni le peuple d’Israël comme il le fera certainement de nos jours

Eagles

Le Seigneur a dû réprimander Israël, son peuple élu, tout juste trois mois après sa délivrance miraculeuse de l’Égypte parce qu’il commençait à oublier quelque chose. En fait, le peuple d’Israël murmurait. Il a commandé à Moïse d’aller rappeler au peuple sans mettre de gants blancs : « Vous avez vu ce que j’ai fait à l’Égypte, et comment je vous ai portés sur des ailes d’aigle et amenés vers moi. » (Exodus 19:4, gras ajouté).

Il aimait ces gens parce qu’ils étaient son peuple élu par l’entremise de Jacob (Israël), le petit-fils d’Abraham. Il leur avait fait la promesse suivante : « Tous les peuples verront que tu es appelé du nom de l’Éternel et ils te craindront. » (Deutéronome 28:10).

Staff Moses

En ces derniers jours, le rassemblement de son peuple de l’alliance se poursuit à partir « […] De tous les pays où je les ai chassées; […]. » (Jérémie 23:3). Lorsque nous découvrons le Christ et que nous recevons ses ordonnances, nous devenons également « […] les enfants de l’alliance […] » (3 Néphi 20:26).

Il va sans dire que nous avons beaucoup en commun avec l’ancien peuple d’Israël. Ils étaient opprimés par les Égyptiens qui les gardaient en servitude et ont ensuite erré dans le désert. Nous pouvons aussi perdre nos capacités en raison de certains aspects de notre environnement, de nos choix ou de nos pensées. Cela peut nous amener à perdre du temps dans notre propre « désert » souvent pendant beaucoup trop longtemps.

Children of Israel desert

Nous lisons dans Deutéronome que le périple du peuple d’Israël aurait pu prendre environ 11 jours (Deutéronome 1:2). Il leur a toutefois fallu 40 ans pour se préparer à entrer dans la terre promise.

Quant à nous, nous devons raccourcir notre séjour dans notre désert juste un peu ou même beaucoup. Peut-être devrions-nous simplement aller à la « terre promise » et y résider.

Comprendre ce qu’est la rédemption peut nous aider à corriger nos écarts souvent trop longs dans le désert

Peut-être que si nous posions un nouveau regard il nous serait possible de voir plus clairement le paradis. Dans Doctrine et Alliances, on nous exhorte à faire « de bon gré tout ce qui est en notre pouvoir ; alors nous pourrons nous tenir là avec la plus grande assurance pour voir le salut de Dieu, et voir son bras se révéler » (Doctrine et Alliances 123:17, italique ajouté). Faire de bon gré tout ce qui est en notre pouvoir! Et ensuite sourire et attendre que se réalise la promesse que Dieu a faite selon laquelle ses « anges seront tout autour de [nous] pour [nous] soutenir » (Doctrine et Alliances 84:88).

Desert

Après s’être sanctifié dans le désert pendant 40 ans, le peuple d’Israël était maintenant prêt à traverser le Jourdain et à entrer dans la terre promise. Les prêtres ont marché avec foi, transportant l’arche d’alliance, et ce n’est que lorsqu’ils se sont avancés dans la mer que les eaux se sont séparées et qu’ils ont pu traverser à pieds secs. La foi était leur force et il en sera toujours ainsi. Toutefois, nous devons agir.

Après avoir cheminé péniblement vers notre terre promise, nous devrions réfléchir à la promesse faite par le Seigneur à Joshua. Il a dit : « Fortifiez-vous et soyez courageux ! Ne craignez pas et ne soyez pas effrayés devant eux ; car l’Éternel, ton Dieu, marchera lui-même avec toi, il ne te délaissera pas, il ne t’abandonnera pas. » (Deutéronome 31:6).

King David

Utilisant une image merveilleuse, le roi David, le psalmiste, met en lumière l’aide du Seigneur à notre égard : « Notre âme s’est échappée comme l’oiseau du filet des oiseleurs ; Le filet s’est rompu et nous nous sommes échappés. » (Psaumes 124:7). Quelle magnifique image! Notre âme s’élevant sereinement des marécages du doute, portée sur des ailes pour s’élever assurément vers les bras tendus de notre Dieu aimant.

Toutefois, nous devons tout d’abord ouvrir notre cœur et lui confier tout ce que Lui seul peut endurer pour nous. Nous ne pouvons pas prétendre croire au Christ et ensuite pe l’expiation. Ce serait là une grave insulte aux précieuses gouttes de sang versées pour nous à Gethsémané.

Jesus comforting

Espérez des anges, des aigles et des miracles

Sans aucun doute, les ailes de l’aigle représentent le pouvoir de Dieu. Métaphoriquement parlant, elles ont fait sortir le peuple d’Israël de l’Égypte. Dans Deutéronome, le Seigneur exprime son amour pour lui lorsqu’il dit :

« Il l’a trouvé dans une contrée inhabitée, Dans une solitude aux effroyables hurlements ; Il l’a entouré, il en a pris soin, Il l’a gardé comme la prunelle de son œil. Pareil à l’aigle qui éveille sa couvée, voltige sur ses petits, déploie ses ailes, les prend, les porte sur ses plumes. L’Éternel seul a conduit son peuple. Et il n’y avait avec lui aucun dieu étranger. » (Deutéronome 32:10-12).

Comme Ésaïe l’a si bien expliqué, « Mais ceux qui se confient en l’Éternel renouvellent leur force. Ils prennent leur envol comme les aigles ; Ils courent et ne se lassent pas, Ils marchent et ne se fatiguent pas. » (Ésaïe 40:31).

Happy Family woods

Le terme « ailes de l’aigle » semble illustrer le caractère omnipotent de Dieu. Je pense que ce terme peut également représenter les grands rêves et les grandes possibilités et, plus que tout, l’espoir.

Les aigles peuvent planer à plus de 3 000 mètres lorsqu’ils profitent de bons courants d’air ascendants sous leurs ailes; leur vision est huit fois plus forte que la nôtre et ils peuvent repérer leur proie à plus de trois kilomètres. Cependant, si leurs ailes ne sont pas déployées ou que leurs yeux ne sont pas ouverts, ils sont considérablement restreints. Je crois que le Seigneur a enseigné cela à l’ancien peuple d’Israël en utilisant des symboles qu’il pouvait comprendre.

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Nos ailes sont-elles clouées au sol par le désespoir, le doute, la peur ou la culpabilité? Nous devons vraiment croire que nous pouvons voler si nous voulons planer comme l’a finalement fait l’ancien peuple d’Israël avec l’aide de Dieu. Lorsque nous levons les yeux vers le ciel, peut-être pourrions-nous aussi voir un Dieu bienveillant se penchant vers nous, une larme de compassion dans l’œil, pour nous offrir une poignée de plumes d’aigle.

Ainsi, chaque jour nous devons permettre aux forces atténuantes que sont la foi et l’espoir de créer le courant d’air ascendant qui nous permettra de nous élever jusqu’aux nuages accueillants de la création de Dieu. C’est puissant, et par alliance, ce pouvoir nous appartient.