La semaine dernière, j’ai vu un post vraiment différent sur Instagram; il faisait référence au très populaire chant de Noël, Minuit chrétien. J’ai lu : « Le monde entier tressaille d'espérance. A cette nuit qui lui donne un sauveur ».
Avez‑vous ressenti le poids de la vie cette année et l’épuisement que cela cause? Lorsque je rends service au gens autour de moi et que je fais preuve d’amour à leur égard, que ce soit dans mon foyer, ma paroisse, mon voisinage ou ma collectivité, je vois un monde épuisé. Je vois cet épuisement dans les yeux d’une personne qui souffre d’un problème de santé mentale et qui se demande si elle a une raison de continuer à vivre. Parmi les personnes épuisées, il y a certainement celles qui sont affectées par la maladie et la fragilité du corps humain.
Je vois cet épuisement lorsque je parle à une amie qui fait tout ce qu’elle peut pour sauver son mariage ou lorsque des adolescents se questionnent sur ce monde déconcertant. Il y a des gens épuisés qui ont perdu leur emploi et n’arrivent plus à pourvoir pour leur famille; des frères et des sœurs qui portent constamment le poids d’un traitement inégal dans la société à cause de leur race, de leur culture ou de leur sexe. Il y en a tellement qui déplorent les injustices sociales dans le monde ainsi que la douleur et les décès causés par les atrocités de la guerre.
Nous sommes épuisés. Les gens qui nous entourent sont épuisés. Le monde est épuisé.
Il peut toutefois y avoir de l’espoir pour le monde
Le monde peut se réjouir, car Jésus‑Christ est venu pour ceux qui sont épuisés. Le but de sa vie était de tendre la main aux personnes marginalisées, aux doux et aux humbles, et parce qu’il était lui‑même étranger et vulnérable, il a pu descendre plus bas que tout et comprendre toute chose.
Dans 2 Corinthien, nous pouvons lire : « Car vous connaissez la grâce de notre Seigneur Jésus‑Christ, qui pour vous s’est fait pauvre, de riche qu’il était, afin que par sa pauvreté vous fussiez enrichis » (2 Corinthiens 8:9).
Jésus‑Christ est vraiment descendu au-dessous de tout. Il pouvait servir les marginalisés et leur apporter du repos, car lui aussi était marginalisé. Son amour est si parfait et complet comme il l’a montré par le don qu’il a fait en tant que Sauveur du monde.
La mission de Jésus à l’égard des personnes marginalisées s’est concrétisée dans sa propre naissance et son éducation. Il aurait pu être le fils d’un Pharisien ou d’un roi ou naître dans bien d’autres circonstances, mais il n’en a pas été ainsi. Il est plutôt né au sein d’une famille juive, d’un père charpentier, un réfugié.
Au cours de sa vie, il tendait la main à tous, mais nous avons beaucoup de récits de lui en compagnie de personnes marginalisées: la femme, les étrangers, les lépreux les pécheurs et les pauvres. Un élément fondamental de la doctrine qu’il a enseignée était que nous sommes un seul troupeau, qu’il est notre berger, qu’il connaît chacune de ses brebis et qu’elles sont connues de lui et qu’il donnera sa vie pour elles, pour elles toutes.
Comme l’a enseigné Jésus dans une parabole : « Quel homme parmi vous, s’il a cent brebis et qu’il en perde une, ne laisse les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour aller chercher celle qui est perdue jusqu’à ce qu’il la trouve ? » (Luc 15:4).
Ainsi, en 2023, comme il l’a fait pendant toutes les années qui se sont écoulées, le Prince de la paix nous demande d’aimer notre prochain et de pleurer avec celui qui pleure. Il va sans dire que Jésus nous demanderait : « Que fais‑tu pour aider ceux qui souffrent d’une façon ou d’une autre? » Il est certain que le Christ voudrait que nous fassions ces choses, car il a été le parfait exemple de la charité et de l’amour véritable tout au long de sa vie et par le miracle de l’expiation.
La joie de Noël
En ce temps de Noël, je crois que le monde épuisé a raison de se réjouir. Comme Elder Holland l’a exprimé lors de la veillée de Noël 2020 : « Oui, aussi difficile qu’une journée puisse être, nos rêves de la nuit peuvent tout arranger. » (Jeffrey R. Holland, « Les rêves de Bethléhem » [Veillée de Noël de la Première Présidence 2020], diffusions. ChurchofJesusChrist.org).
Dans Ésaïe, on peut lire : « Mais ceux qui se confient en l’Éternel renouvellent leur force. Ils prennent leur envol comme les aigles ; Ils courent et ne se lassent pas, Ils marchent et ne se fatiguent pas. » (Ésaïe 40:31).
Dans son discours de la veillée de Noël 2020, Elder Brent H. Nielson a dit : « le Sauveur nous invite tous à venir à lui en cette période de Noël et en tout temps : 'Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. […] et vous trouverez du repos pour vos âmes. » (Brent H. Nielson, « Le Prince de la paix » [Veillée de Noël de la Première Présidence, 2020], diffusions.ChurchofJesusChrist.org).
Comme nous l’assure le chant de Noël Petite ville, Bethléhem, nous pouvons poser notre tête sur l’oreiller et nous reposer, car « la réponse à nos appels, ce soir se trouve en toi. »
Il y a certainement là un tressaillement d’espérance. Comme il est promis dans le chant Minuit chrétien, « À cette nuit qui lui donne un sauveur. »
Jésus‑Christ est notre espérance, car Il est VENU sur terre pour nous sauver, et il REVIENDRA.