L’Église dans l’est du Canada - Récit personnel d’un individuel

En ouvrant quand on a frappé, une vie a changé à jamais

Early LDS Missionaries

Depuis l’arrivée précoce des Saints dans l’est du Canada, l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours a prospéré davantage dans l’est du Canada. Initialement, Brigham Young et les premiers missionnaires furent envoyés pour prêcher l’évangile dans le Haut-Canada (région de Kingston, Ontario) entre 1832 et 1833. Parley P. Pratt eut visité Toronto peu après, en 1836.

President Brigham Young
Président Brigham Young

En conséquence, il y a trois temples dans la région—Toronto Ontario (1990), Nouvelle-Écosse (1999) et Montréal Québec (2000). Bien des familles ont été, et continuent d’être bénies par les efforts de nos premiers pionniers qui eurent partagé l’évangile à notre petit coin du monde modeste.

J’étais introduit officiellement à l’Église peu après mon arrivée à Ottawa, Ontario (de Terre-Neuve-et-Labrador, ma province natale) pour poursuivre mes études supérieures en français et en linguistique. Un soir froid et humide, pendant que je préparais à manger dans un logement locatif, quelqu’un a cogné à la porte. D’autres locataires avec qui je demeurais ont carrément refusé de répondre à la porte, mais j’ai eu l’impression de descendre ouvrir la porte pour au moins voir qui était dans notre quartier cette soirée où il ne faisait certainement pas beau dehors. Devant la porte se tenaient deux jeunes hommes habillés sur leur trente-et-un qui se sont introduits comme membres de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours. Ils m’ont tout de suite demandé si j’avais jamais entendu parler de l’Église. Je leur ai confirmé que j’avais tout simplement vu leurs publicités édifiantes qui passaient à la télévision.

Missionaries Teaching

Ils faisaient un peu pitié devant la porte, sous la brume, durant cette soirée automnale bien fraiche. Je les ai invités sur le porche de devant pour être à l’abri des conditions météorologiques et pour se réchauffer un peu avant de reprendre leur chemin. Au fur et à mesure qu’ils partageaient leur message avec moi, je leur ai expliqué que j’étais tout nouveau dans la ville et que j’étais bien dédié à mes études. Ils avaient quand même insisté que j'accepte un exemplaire d’un livre, en m’invitant à faire un petit effort pour lire quelques passages chaque nuit avant de me coucher. Ils m’ont également demandé de noter toutes les questions que j'avais sur ce que je lisais. Ils m’ont également demandé s’ils pouvaient me visiter de nouveau. Étant donné que je passais la plupart de mes journées dans mon bureau à l’université, je les ai invités de me rejoindre dans la grande tour sur le campus universitaire.

David Eavis in front of his apartment building

Je ne le savais pas à ce moment-là, mais la chapelle Prince of Wales de l’Église était carrément située carrément à l'arrière-cour du campus universitaire - à quelques minutes de marche seulement - de l’immeuble dans lequel je passais la plus grande partie de mes jours et nuits. Lorsque je me suis rendu compte de ce fait, et à la suite d’une grande réflexion personnelle, j’ai accepté l’invitation des missionnaires de visiter l’Église un dimanche matin, mais à condition que les missionnaires y soient présents pour m’accueillir.

Je me suis forcé à entrer par les portes de l’immeuble, comme j'avais promis de faire, et les missionnaires - qui avaient fait leur part aussi - m’y attendaient. Je ne connaissais personne et ne savais pas du tout dans quoi je me suis embarqué. 

Sacrament meeting speaker

C’était la réunion de jeûne et de témoignage et j’avoue que j’étais bien surpris de voir les membres de la congrégation remonter librement et volontairement à la chaire pour verser leur cœur et leur âme en reconnaissance vers le Seigneur. Je n’ai jamais témoigné une expérience pareille, mais je me souvent vivement de ce moment, même 25 ans plus tard.

Je me rappelle le sentiment de paix, d’un « murmure doux et léger », des soucis qui ont disparu, même pour une courte période seulement. Il s’agit de l’éveil intérieur qu’il m'a fallu à ce moment-là pour donner un sens à ma vie et m’inciter à aspirer à quelque chose de mieux. Dans les Écritures, nous apprenons l’un des plus importants principes qu’il faut suivre dans la quête du bonheur mortel. « C’est pourquoi, vous devez marcher résolument, avec constance dans le Christ, ayant une espérance d’une pureté parfaite et l’amour de Dieu […]. C’est pourquoi, si vous marchez résolument, vous faisant un festin de la parole du Christ, et persévérez jusqu’à la fin, voici, ainsi dit le Père : Vous aurez la vie éternelle. » (2 Néphi 31:20). Je tiens encore fermement à ce principe chaque fois que j’ai des questions sur mon objectif mortel...et j’ai beaucoup de questions, je vous le jure.

Sister Missionaries

D’autres visites par les missionnaires et d’autres réponses retrouvées aux questions

Au fur et à mesure que les missionnaires me visitaient et m’apprenaient de quoi sur l’évangile, je m’intéressais de plus en plus, surtout parce que je trouvais des réponses à mes questions, du sens à ma vie, et des amis avec qui j'avais des choses en commun. J’avais alors une décision importante à prendre - suis-je prêt à me faire baptiser pour devenir membre de l’Église? Il me faudrait quelques semaines de plus, et certains changements importants dans ma vie, mais le 8 février 1998, j’ai fait le grand saut.

Eavis Family
Famille Eavis

Quelques 25 ans plus tard, 22 ans de mariage dans l’Église et notre fils qui reprend le flambeau de nos traditions familiales - et le premier né dans l’Église), je continue à recevoir l’évangile et tout ce qu’il a à m’offrir. J’adore servir dans mon appel unique de traducteur pour le Comité de communications pour la filiale canadienne de l’Église. Une partie de mon service est mon appel unique de traducteur pour le Comité de communications pour la filiale canadienne de l’Église. Je suis heureux de servir dans cette capacité très spécialisée dans ce coin microscopique du monde que nous connaissons sous le nom général de « l'est du Canada ». Je sais que mes efforts sont partagés avec le monde, une seule langue à la fois, un individu à la fois, une famille à la fois, une communauté à la fois.

Notre travail individuel a un immense impact mondial - plus immense que nous ne pouvions jamais imaginer. « [...] mais voici, je te dis que c’est par des choses petites et simples que de grandes choses sont réalisées [...] »

Montreal Quebec Temple
Montreal Québec Temple

Un petit coin de Sion

Ces tentatives à la fois petites et simples » que les premiers pionniers et missionnaires eurent accomplies nous ont permis d’établir notre petit Sion ici dans l'est du Canada que nous avons aujourd’hui. À peu près 75 000 membres (soit 37,5 % de la population SDJ canadienne), répartis sur les six provinces de l’est du Canada l'Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours a béni - et continue de bénir - la vie des individus et des familles dans l'est du Canada et, en conséquence, partout dans le monde.

Chérissons nos ancêtres et notre adhésion dans l’Église qu’est l’est du Canada. Soyons parties des ancêtres des générations futures. Que nos enfants, et leurs enfants nous honorent un jour pour nos efforts de leur avoir partagé l’évangile - par nos exemples, par notre adhésion et par « les petites et simples » choses que nous aurions faites pour eux, même dans les régions les plus éloignées du monde, y compris ici dans l’est du Canada.