Se souvenir « Le Christ vivant » : Respecter les prières de la Sainte‑Cène données par Jésus‑Christ

last supper

Le Nouveau Testament ne rapporte pas ce que Jésus a vraiment dit lorsqu’il a institué l’ordonnance de la Sainte-Cène à la fin de la dernière Cène.

Moroni buries plates

Il en est ainsi lorsque Jésus est apparu aux Néphites en Amérique, le prophète Mormon ne rapporte pas (3 Néphi 18; 20:1-9; 26:13) les paroles prononcées par le Seigneur ou par ses disciples dans la bénédiction qui a été dite. Ce n’est que près de 400 ans après la résurrection du Christ que Moroni (le dernier prophète vivant néphite) a expliqué l’origine de ces prières : « Manière dont leurs anciens et leurs prêtres bénissaient la chair et le sang du Christ pour l’Église ; et ils les bénissaient selon les commandements du Christ ; c’est pourquoi, nous savons que cette manière est vraie ; et l’ancien ou le prêtre les bénissait et les distribuait ; » (Moroni 4:1). Les prières réelles que Jésus a enseignées pour bénir la Sainte-Cène se trouvent dans Moroni 4:3 et 5:2.

Lorsque l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours a été organisée le 6 avril 1830, le Seigneur a confirmé ces mêmes prières (Doctrine et Alliances 20:77; 79) qui doivent être faites pour l’administration de la Sainte-Cène. Lorsque les membres de l’Église de Jésus‑Christ rétablie commémoreront le dimanche de Pâques le 21avril 2019, ils referont ce qu’ils font pratiquement tous les jours de Sabbat, ils prendront les emblèmes de la Sainte-Cène qui auront été bénies par la prêtrise conformément aux prières données par divin commandement par le Christ.  

blessing bread

Activités : Songez à mémoriser ces prières sacrées. Examinez et étudiez plus particulièrement ce qui est écrit dans les écritures et ce que les dirigeants de l’Église ont dit au sujet de l’ordonnance de la Sainte-Cène. Une autre activité pourrait être d’analyser les prières de la Sainte-Cène phrase par phrase, en méditant ces paroles divines. Vous trouverez ci-dessous quelques idées pour commencer à utiliser cette approche.

« Ô Dieu, Père éternel »

Les deux mots d’ouverture sont les mêmes que ceux utilisés du temps d’Adam : les prières étaient toujours offertes par les patriarches de Dieu. Le mot éternel précise la nature éternelle de Dieu. L’utilisation du mot Père respecte le nouvel ordre de prière que Jésus a enseigné pendant son Sermon sur la montagne (Matthieu 6:9-13). James E. Talmage a dit ceci en ce qui concerne la prière du Seigneur : «C'est l'écriture biblique la plus ancienne qui donne des instructions, la permission ou l'autorité de parler directement à Dieu comme à ‘Notre Père’. C'est ici qu'est exprimée la réconciliation que la famille humaine, éloignée par le péché, peut obtenir, grâce aux moyens fournis par le Fils bien-aimé » (Jésus le Christ). 

« Nous te demandons »

partaking of the sacrament

John S. Tanner a eu cette réaction à l’égard de ces mots : [Traduction] « La Sainte‑Cène est une ordonnance collective. Nous la prenons en même temps que d’autres personnes avec qui nous sommes unis par les mêmes alliances du baptême et par un même besoin de nous repentir et de renouveler ces alliances. Prendre la Sainte-Cène, c’est participer officiellement à une ordonnance dans un esprit de communion  avec les membres. (« Reflections on the Sacrament Prayers », Ensign, avril 1986, en anglais seulement).

Jesus at last supper

« Au nom de ton Fils Jésus‑Christ »

L’usage du saint nom du Sauveur est conforme à l’ordre de prière et aux bénédictions de la prêtrise enseignés par Jésus : « et tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils ». (Jean 14:13). Président Russell M. Nelson a récemment réaffirmé ce qui suit : « En tant que peuple et individuellement, pour avoir accès au pouvoir de l’expiation de Jésus-Christ (de nous purifier et de nous guérir, de nous fortifier et de nous magnifier et finalement de nous exalter), nous devons clairement reconnaître qu’il est la source de ce pouvoir » (« Le nom correct de l’Église » Liahona, novembre 2018).

 « De bénir et de sanctifier ce pain (cette eau) pour l’âme de tous ceux qui en prennent (en boivent) »

Les emblèmes sacrés sont bénis pour tous ‒ chaque personne qui en prend.

bread

Comme se purifier et devenir saint a été démontré par des âmes vertueuses au temps d’Hélaman : « Néanmoins, ils jeûnaient et priaient souvent, et devenaient de plus en plus forts dans leur humilité, et de plus en plus fermes dans la foi au Christ, au point que cela leur remplissait l’âme de joie et de consolation, oui, au point que cela leur purifiait et leur sanctifiait le cœur, sanctification qui venait de ce qu’ils avaient livré leur cœur à Dieu » (Hélaman 3:35).

« Afin qu’ils le mangent (le fassent) en souvenir du corps (du sang) de ton Fils »

Elder James J. Hamula explique clairement pourquoi il est important de se souvenir de ces deux emblèmes : « Par conséquent, le pain et l’eau nous rappellent que le Christ nous a rachetés de la mort et du péché. L’ordre du pain d’abord et de l’eau ensuite n’est pas sans importance. Lorsque nous prenons le pain, cela nous rappelle que notre propre résurrection est inéluctable et représente davantage que la simple réunion du corps et de l’esprit. Par le pouvoir de la Résurrection, nous serons tous réunis en la présence de Dieu. […] Chacun de nous retournera à la présence de Dieu, mais nous ne demeurerons pas tous avec lui.  Lorsque nous buvons l’eau de la Sainte-Cène, nous apprenons comment nous purifier de nos péchés et de nos transgressions et ainsi demeurer en la présence de Dieu. Par l’effusion de son sang innocent, Jésus-Christ a satisfait aux exigences de la justice pour chaque péché et chaque transgression. Il nous offre ensuite de nous rendre purs si nous avons suffisamment foi en lui pour nous repentir, accepter toutes les ordonnances et toutes les alliances du salut, à commencer par le baptême, et recevoir le Saint-Esprit » (« La Sainte‑Cène et l’expiation », Liahona, novembre 2014).

 « Et te témoignent, ô Dieu, Père éternel, qu’ils veulent […] »

Président Dallin H. Oaks explique certaines des principales idées en ce qui concerne le témoignage : [Traduction] « Que veut dire ‘Vaillant dans le témoignage de Jésus ?

Jesus on cross

Cela signifie certainement garder ses commandements et le servir. Toutefois, est-ce que cela n’inclut pas aussi de rendre témoignage de Jésus‑Christ, notre sauveur et rédempteur, aux croyants et aux non-croyants? Nous devons tous être vaillant dans le témoignage de Jésus. […] À tous ceux qui suivent Jésus‑Christ, je dis qu’il n’a jamais été aussi nécessaire de témoigner de notre foi, en privé et en public » (« Witnesses of Christ » Ensign, novembre 1990).

« Prendre sur eux le nom de ton Fils, se souvenir toujours de lui et gardez les commandements qu’il leur a donnés »

Sœur Oscarson encourage les jeunes filles à méditer sur les alliances de la Sainte‑Cène chaque dimanche : [Traduction] « Lorsque nous sommes baptisés, nous faisons la promesse sacrée d’ […] être les témoins de Dieu en tout temps, et en toutes choses, et dans tous les lieux où vous serez, jusqu’à la mort […] (Mosiah 18:9). Le baptême est la porte par laquelle nous entrons dans le royaume de Dieu et, en passant la porte, nous acceptons de prendre sur nous le nom de Jésus‑Christ et de garder tous les commandements de Dieu. Cette ordonnance est si significative et si importante qu’on nous a demandé d’y penser, d’examiner nos actions et de renouveler cette promesse chaque dimanche quand nous prenons la Sainte-Cène pendant la réunion de Sainte‑Cène. En fait, chaque semaine, nous avons l’occasion de nous demander pour nous-même, ‘Comment est-ce que je m’en sors?’. C’est la seule ordonnance à laquelle je peux penser où on nous demande officiellement de renouveler régulièrement notre engagement de tenir nos promesses » (« Sœur Oscarson: Young Women How Are We Doing » Church News, 25 novembre 2013).

« Afin qu’ils aient toujours son Esprit avec eux »

Président Russell M. Nelson explique comment être guidé par l’Esprit : « Rien n’ouvre les cieux autant que la combinaison d’une pureté accrue, d’une obéissance rigoureuse, d’une quête sincère, d’un festin quotidien des paroles du Christ dans le Livre de Mormon et d’un temps régulier consacré à l’œuvre de l’histoire familiale et du temple. Bien sûr, il peut y avoir des moments où vous avez l’impression que les cieux sont fermés. Mais je promets que, si vous continuez d’être obéissants, d’exprimer de la reconnaissance pour chaque bénédiction que le Seigneur vous accorde et si vous honorez patiemment le calendrier du Seigneur, vous obtiendrez la connaissance et la compréhension que vous recherchez.  

Resurrected Christ

Toutes les bénédictions que le Seigneur a en réserve pour vous (et même des miracles) arriveront. C’est ce que la révélation personnelle vous offrira » (« Révélation pour l’Église, révélation pour notre vie » (Liahona, mai 2018)

 « Amen »

Après que la prêtrise termine chaque prière de la Sainte-Cène par l’amen prescrit, les membres de la congrégation montrent qu’ils acceptent ces prières en répondant ensemble « amen ». Président Henry B. Eyring rappelle l’importance de ce simple mot : « Chaque fois que nous prononçons le mot amen lorsque cette prière est faite pour nous, nous promettons qu’en prenant le pain, nous sommes disposés à prendre sur nous le saint nom de Jésus-Christ, à nous souvenir toujours de lui et à respecter ses commandements. En retour, nous avons la promesse que nous aurons toujours son Esprit avec nous. Du fait de ces promesses, le Sauveur est le rocher sur lequel nous pouvons nous tenir en toute sécurité et sans crainte au milieu de toutes les tempêtes que nous rencontrons » (« Essaie encore », Liahona, novembre 2018).