Le 21 octobre, le Dalaï-lama a décerné un prix humanitaire à John Volken, un membre de l’Église, pour son travail en vue d’aider des enfants orphelins en finançant des orphelinats en Afrique, et aussi pour l’aide qu’il offre aux personnes ayant des dépendances dans les établissements de traitement qui portent son nom à Vancouver (C.-B.), à Seattle, sans l’État de Washington et à Phoenix, en Arizona. Le Dalaï-lama est venu au Centre dalaï-lama pour la paix et l'éducation à Vancouver pour lui remettre le prix en personne. La mission de ce centre international est de promouvoir « des valeurs profondes telles que l’amour, la compassion, la justice et le pardon. »
La fondation de John Volken, Lift the Children (Édifions les enfants), appuie maintenant 82 orphelinats au Kenya et en Ouganda, en Afrique, qui s’occupent du bien-être de plus de 10 000 enfants. L’organisme repère des orphelinats en difficulté qui ont besoin de vêtements, de locaux, de nourriture, de formation et de soins de santé.
Au Kenya, par exemple, tous les enfants qui ont un uniforme peuvent fréquenter l’école. Beaucoup d’orphelins peuvent maintenant aller à l’école parce que Lift the Children leur en a payé un.
L’organisme a créé des projets en agriculture pour aider à financer les orphelinats. L’un de ces orphelinats possède 20 acres de terre sur lesquelles on enseigne à des adultes comment améliorer la production agricole et élever du bétail. En plantant des arbres et en utilisant des cultures à haut rendement dans le cadre de ce projet, on a pu multiplier par 100 la production. Une formation est offerte à tous ceux qui désirent apprendre des techniques agricoles. Beaucoup d’orphelinats possèdent maintenant l’équipement nécessaire pour produire leur propre nourriture.
Le personnel de l’Académie enseigne comment reprogrammer le cerveau et acquérir des compétences de base. « On donne aux participants des outils pour les aider à rester sobres, explique John. Le programme vise l’autonomie, les participants travaillent dans une épicerie, un magasin de meubles, un ranch ou d’autres entreprises manufacturières. Ils acquièrent une éthique du travail, et les employeurs demandent souvent qu’on envoie d’autres diplômés de l’Académie Volken pour doter des postes vacants.
« Lorsque les participants entreprennent un traitement à l’Académie, je dois savoir quand être doux et quand être dur. Ça ne me prend pas beaucoup de temps avant que je les aime tous, ajoute frère Volken. Il se souvient d’un jeune homme qui pensait être prêt à quitter le programme avant de l’avoir terminé. John et son équipe ont eu une discussion franche avec lui, mais en fin de compte, le jeune a décidé de partir quand même. John félicite la mère qui, malgré son désir de ravoir son fils à la maison, a refusé qu’il revienne vivre avec elle. Elle a jeté son manteau dehors et lui a dit d’aller vivre sous un pont ou de retourner à l’Académie. C’est ce qu’il a fait et il a terminé le programme. Lorsque les parents viennent à la graduation, ils sont si reconnaissants, affirme John. Très souvent, ils ont perdu espoir, et ce programme leur donne un véritable espoir pour le futur. »
Un autre élève, Tyler, raconte : « Je suis paysagiste. John aime travailler avec une pelle, j’ai donc travaillé beaucoup avec lui. Nous parlons et nous avons des conversations profondes pendant que nous travaillons ensemble. Il m’a appris que le travail est un principe éternel et une récompense non seulement dans cette vie, mais aussi dans la prochaine. »
Kelly, une diplômée du programme, exprime sa reconnaissance d’avoir trouvé l’académie. « Je n’avais plus de contrôle sur ma vie. J’étais perdue, je n’avais aucun but. L’académie m’a permis de découvrir qui je suis, d’être la meilleure personne que je peux être et une bonne mère pour mes enfants. »
« Dieu m’a permis de gagner beaucoup d’argent, affirme frère Volken, alors je crois qu’Il me surveille pour voir comment j’utilise ce qu’Il m’a donné. J’ai appris que lorsqu’on reçoit beaucoup, on attend beaucoup en retour. »
« Chaque jour à l’Académie, c’est comme si je vivais l’histoire du bon Samaritain. Lorsque vous nous montrez que vous nous aimez et que vous nous souriez, c’est comme si vous aidiez cette personne sur le bord de la route. Nous sourions, mais nous menons un combat à l’intérieur. Je suis reconnaissant pour chaque personne qui vient au magasin pour nous appuyer. Ça me rend heureux. » - Shilo
« Je sais que mon Sauveur était avec moi lorsque j’ai eu besoin de Lui. Dans mes heures les plus sombres, lorsque je me sentais seul, Il est venu à moi. Notre Sauveur est notre meilleur ami. J’ai souvent ressenti que je n’étais pas digne. Ne pensez jamais que vous n’êtes pas digne de l’amour du Sauveur. Pardonnez-vous et allez de l’avant. » - Tyler
« C’est lorsque nous commençons à être obéissant, que le sacrifice expiatoire du Christ commence à agir. Le pouvoir du sacrifice expiatoire du Christ est à notre disposition. Comment puis-je être plus indulgent envers moi-même? J’ai appris que lorsque nous pardonnons aux autres, nous commençons à nous voir comme le fait le Sauveur. Nous pouvons nous pardonner plus facilement. Jésus, même lorsqu’il était dans la souffrance, a fait preuve de patience à l’égard de ses apôtres lorsqu’ils se sont endormis. Parfois, nous ignorons le fait que le Sauveur est là pour nous. » - Kevin
« Je remercie mon Père céleste tous les matins et tous les soirs pour la chance que j’ai eue de pouvoir aider les autres. Le travail en soi est gratifiant. C’est un honneur pour moi de recevoir ce prix, mais aider les autres est le véritable honneur », a déclaré frère Volken.
Liens :
www.volken.org (en anglais seulement)
www.liftthechildren.org (en anglais seulement)
http://dalailamacenter.org (en anglais seulement)
http://canada.lds.org/welcome-home-changing-lives (en anglais seulement)