Pleinement engagé

Pleinement engagé

Tôt dans la vie, Michael Fujimoto a appris ce que veut dire devenir «pleinement engagé. »  Même s’il aimait l’une des sœurs missionnaires qui lui a enseigné les vérités de l’Évangile rétablie, ce n’est que des années plus tard que son « intérêt » s’est transformé en un engagement permanent.   Leur histoire est une charmante histoire d’amour, de foi, et de mariage.

Bien que Frère Fujimoto honorait l’engagement qu’il avait pris envers son épouse, il lui a fallu plus de temps pour développer un vœu durable  avec l’Époux de toute la terre, Jésus-Christ.   Mais, c’est venu avec le temps.

Son cheminement vers le baptême pour devenir membre de l’Église ressemble à celle de beaucoup de convertis.  Mais pour devenir converti, il a dû apprendre que cela prend encore plus de temps et de dévouement que la foi qu’il a eu pour être baptisé.

Michael est né à Toronto, en Ontario.  Cette ville est devenue  son lieu de résidence,  la majeure partie du temps, depuis un demi-siècle.

À un moment donné dans sa vie, il lui semblait que c’était comme si quelqu’un avait cloué un écriteau sur sa porte qui disait « Ici vit un homme, qui est à la recherche d’un changement dans sa vie. »  Les missionnaires ont commencé à frapper à sa porte.  Ce fut d’abord les Témoins de Jéhovah, puis quelques semaines plus tard, les Mormons.  « Les sœurs missionnaires, sur le seuil de ma porte, m’ont parlé du plan de salut.  Je me suis dit : « Wow! Ce sont les réponses que je cherchais. »

Après son baptême, Michael a apprécié les activités avec les jeunes adultes, mais son désir de s’établir et de fonder sa propre famille l’a amené en fin de compte à reprendre contact avec Vivian Reno, l’une des sœurs missionnaires qui lui avaient enseigné l’Évangile.

Avec  le temps, ils sont tombés amoureux, se sont mariés et sont allés au Temple de Seattle Washington pour être scellés.  Mais, il a appris que « vivre heureux pour toujours » était beaucoup plus que de conserver un emploi et assister à l’église de temps en temps.
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« Alors, que je me suis toujours considéré comme un membre « actif », ma participation dans l’Église n’a  pas été maintenue pendant de longues périodes de temps, parce que je devais travailler le dimanche, » dit-il.  « Cela m’a empêché de progresser spirituellement.  Il y a eu une période où je ne payais pas ma dîme, je me disais que c’était parce que j’avais des dépenses pour les enfants – le hockey, les cours de musique et d’autres leçons etc.  Je prenais soin d’eux et je me disais que ‘j’étais un bon père.’  Je viens de réaliser mon erreur, au cours des cinq dernières années. »
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Tout d’abord, il a arrêté de travailler le dimanche.  Cela a ouvert la porte à une participation plus complète dans l’Église.  « Le premier conseiller dans l’épiscopat m’a rencontré et m’a demandé d’enseigner les jeunes.  Je lui ai dit : « Mais je n’ai jamais enseigné!  Comment dois-je enseigner?  Est-ce qu’il n’y a pas quelque chose de plus facile que d’enseigner les  13 et 14 ans? »

Le membre de l’épiscopat lui a donné une réponse inspirée : « C’est le défi que le Seigneur  te lance.  Tu vas grandir spirituellement et cela va te permettre de te perfectionner et d’améliorer ta vie. »

« Après avoir prié, j’ai accepté l’appel.  «Depuis, » dit frère Fujimoto, « Je n’ai jamais refusé un assignement venant du Seigneur. »

Même avec sa foi renouvelée, il s’est demandé : « Combien de temps vais-je être capable d’être dans une classe avec 12 ou 13 enfants? »  Avec le temps, il a gagné l’amitié des jeunes avec son sourire, en  étant constant dans son enseignement et « en leur apportant des friandises de temps en temps. »

La conversion croissante de frère Fujimoto a été démontrée par ses œuvres.  Suite à l’assignation d’enseigner à l’école du dimanche, il a su inspirer la confiance des dirigeants  pour être appelé à des responsabilités de dirigeant : président du collège des anciens et maintenant deuxième conseiller dans l’épiscopat avec la responsabilité pour le programme des adultes seuls, le travail missionnaire, la Primaire, l’École du Dimanche, les Jeunes Gens et les Jeunes Filles.

Quand j’accepte des responsabilités, je décide de faire de mon mieux.  «  J’avais l’habitude de  penser que le président du collège des anciens avait de lourdes responsabilités, »  se souvient-il.  « Mais, j’ai appris que l’enseignement est également important parce qu’on s’enseigne soi-même lorsqu’on enseigne les autres. »

En plus de la reconnaissance de ses dirigeants et de ceux qu’il sert, ses propres enfants lui disent : « Papa, nous sommes très fiers de ce que tu fais. »