Nous avons nos standards

Nous avons nos standards

Jackson Payne est gymnaste dans l’équipe canadienne de gymnastique et un missionnaire de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours. Ceci est son histoire.

Jackson Payne est gymnaste dans l’équipe canadienne de gymnastique et un missionnaire de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours. Ceci est son histoire.
Mon nom est Jackson Lee Nelson Payne. Je suis un gymnaste artistique. Cela implique le sol, le cheval d’arçon, les anneaux, la table de saut, les barres parallèles et la barre fixe. Je fais les six, mais mes spécialités sont le cheval d’arçon et la barre fixe.
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Je suis né et j’ai grandi à Edmonton, en Alberta. J’ai commencé à faire de la gymnastique lorsque j’avais six ou sept ans. Je suis allé à la Primaire et j’ai grandi dans ce qui est maintenant appelé la paroisse Bearspaw dans le pieu de Millwoods, à Edmonton.

J’ai été baptisé lorsque j’avais huit ans et à ce moment-là, je commençais vraiment à prendre la gymnastique au sérieux. J’avais beaucoup d’amis dans l’Église avec lesquels j’allais à l’école et aux activités de l’Église. J’ai beaucoup de souvenirs des activités Scouts avec les diacres, les instructeurs et les prêtres.

Il y a eu des moments quand j’étais un instructeur et ensuite un prêtre, que c’était difficile pour moi de décider si je devais manquer une activité des jeunes gens à cause de la gymnastique. J’ai pris ces décisions en consultant mes parents, les dirigeants de l’Église et d’après ce que je ressentais être la décision la plus juste. C’était des décisions difficiles, mais elles devaient être prises.
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Pendant l’été, c’était vraiment difficile de décider d’aller au camp avec les Scouts ou bien faire de la gymnastique. L’été est vraiment un moment important pour la gymnastique. J’ai pris la décision de faire de la gymnastique à la place d’aller à certains camps des Scouts.

Ma mère et mon père m’aidaient vraiment à décider. Ils m’ont aidé à savoir ce qu’était mes priorités et l’Église était l’une de mes plus grandes.

Dès le départ, nous avons fait savoir aux entraîneurs que je ne pourrais pas m’entraîner le dimanche. Il y a des compétitions le dimanche et ce fut une décision très difficile, surtout lorsque j’étais jeune, sachant que nous ne sommes pas censés faire des choses comme celles-là le dimanche. Plus je priais à ce sujet et plus ma relation avec mon Père céleste s’améliorait.

J’ai reçu ma bénédiction patriarcale lorsque j’avais 18 ans. Cela m’a donné une bonne direction dans la vie. Je savais que je voulais servir une mission. J’étais en train de décider quels cours je voulais prendre à l’université et je voulais décider jusqu’où je voulais aller en gymnastique. Ce fut une grande bénédiction; car j’ai reçu de vraiment bons conseils pour tous les aspects de ma vie et cela m’aide encore aujourd’hui. Lorsque je la lis, je me rends compte que certaines parties s’appliquaient à ma vie dès ce moment-là.
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Lorsque j’ai gradué de l’école secondaire, je voulais faire au moins un an d’université à temps partiel, mais j’étais aussi très pris par la gymnastique et je savais que cela serait une grande partie de ma vie. C’était difficile en sorte pour moi de décider quand partir en mission. À ce moment-là, je me préparais pour les Olympiques de 2012. Il y avait tellement d’opportunités et de signes qui me laissait croire que j’irais aux Jeux Olympiques. Lorsque finalement, je sus que ce n’était pas moi qui irais aux Jeux Olympiques pour le Canada, je fus en mesure d’aller en mission.

J’étais absolument dévasté, mais maintenant lorsque je regarde en arrière, je me rends compte que c’était une telle bénédiction. Je peux dire honnêtement que si j’étais allé aux Jeux Olympiques en 2012, je ne sais pas si j’aurais fait une mission. J’aurais voulu continuer en gymnastique et poursuivre. Qui sait ce que mon cœur aurait suivi après les Jeux Olympiques. Je suis reconnaissant de la manière dont c’est arrivé; je n’y changerais rien. Je devais passer au travers de cela pour savoir à ce moment-là que je devais faire une mission. Ma mission a été une grande partie de ma vie et le sera toujours.

J’ai été appelé dans la mission de Séoul en Corée, j’ai commencé ma mission le 8 août 2012 et je suis revenu le 22 juin 2014.
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L’apprentissage de la langue coréenne a été un énorme obstacle à surmonter. Je n’étais pas l’un de ces missionnaires qui acquièrent la langue immédiatement.

Le premier mois que j’étais en Corée, j’ai été demandé de rencontrer le président de la mission. Il avait reçu une lettre de Gymnastique Canada lui demandant s’il n’y avait pas une façon pour que je puisse m’entraîner suffisamment pour que je reste en forme et garde les compétences nécessaires en gymnastique, afin d’être capable d’aider le Canada à se préparer pour les Olympiques de 2016. Le président de mission pensait que je pourrais être en mesure de faire une sorte d’entraînement. Nous avons rencontré la Fédération des Jeux Olympiques coréennes, ainsi que deux personnes de la Fédération canadienne qui sont venus en Corée pour me voir, y compris mon entraîneur, Liang Cheng, afin de les aider à organiser des installations pour que je puisse m’entraîner. Finalement, la Fédération coréenne, qui me connaissait à travers les compétitions internationales, ont dit qu’ils étaient d’accord pour que je m’entraîne dans leur établissement.

Puisqu’il n’y avait pas d’installations pour la gymnastique dans la région où j’étais, mon président de mission me donna la permission d’aller dans une autre région le jour de préparation afin que je puisse commencer à faire un peu d’entraînement. Lorsque j’étais capable d’y aller pendant la semaine, mon temps d’entraînement passait de deux à huit heures par semaine. Au début, c’était difficile, mais ensuite je fus transféré à l’Université Nationale des Sports de Corée où j’ai pu m’entraîner pour la majorité de ma mission.
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Vers la fin de ma mission, je m’entraînais de 12 à 14 heures par semaine, ce qui est près de la moitié de ce que je fais maintenant. C’était assez pour me garder en forme de sorte que lorsque je suis revenu de ma mission, je fus en mesure de passer à un niveau supérieur. Cela a été une expérience incroyable, j’ai pu rencontrer et parler avec tant de gens à propos de « qui était ce missionnaire qui s’entraînait dans un centre d’entraînement coréen. »

J’ai eu l’opportunité de compétitionner, alors que j’étais en mission. Juste quelques mois avant de revenir, je fus invité à la Coupe du Monde de Corée, une compétition internationale tenue à Incheon, en Corée. J’ai compétitionné à la barre fixe, les missionnaires de la mission ont pu venir avec leurs investigateurs, mes investigateurs ont pu venir aussi et de récents convertis sont aussi venus pour me voir performer. Ce fut une très belle expérience pour moi et pour les missionnaires de la mission.

À suivre dans la partie 2.