La force morale: Oser faire le bien

La force morale: Oser faire le bien

« Fais donc le bien et sois loyal!  Les fautes des autres ne sauvent pas.  Suis ta conscience, ton honneur, ta foi, comme un héros, bats-toi, ne faiblis pas. »  C’est ainsi que se termine le chant de Primaire pour les enfants écrit par George L. Taylor dans les années 1800, mais la doctrine et les principes incorporés dans la mélodie font écho de la foi des enfants et des adultes qui vivent en toute confiance avec une « force morale. »

Évêque Ryan Heieie de la paroisse de London à Winnipeg au Manitoba croit que les membres de l’église devraient démontrer la validité de leur foi par leurs actions aussi bien que par leurs paroles.  «Lorsque vous avez un discours à faire à l’église, c’est une belle opportunité d’inviter quelqu’un à venir vous écouter parler.  Je me souviens d’Edwin, qui était inactif dans l’église.  Il pensait que les gens le jugeait parce qu’il ne venait pas à l’église.  Je lui ai demandé de venir à l’église un dimanche que je faisais un discours.  Il est venu!  Puis, il a commencé à venir plus souvent et est maintenant un membre actif dans une autre paroisse.   J’ai fait en sorte qu’il soit à l’aise lorsqu’il est venu à l’église, mais est maintenant actif parce qu’il veut l’être.  Ceci est en lien directe avec mon invitation qu’il vienne à l’église et à d’autres événements. »

L’invitation d’évêque Heieie a été un succès non pas seulement parce qu’il a dit les bonnes choses au bon moment, mais aussi parce qu’il a fait ce qui est bien.  Cette action est un principe connu comme étant « la force morale. »  Lorsque nos vies, incluant nos pensées, nos actions et nos intentions sont conformes avec les enseignements du Seigneur, alors notre capacité d’aider et d’influencer les autres est accrue.

« Ne craignez pas de sortir avant la fin d’un film, d’éteindre la télévision ou bien de changer de station de radio si ce qu’on y présente n’est pas conforme aux principes de votre Père céleste.  En bref, si vous n’êtes pas certain que tel film, tel livre ou telle autre distraction sont convenables, ne les regardez pas, ne les lisez pas, n’y participez pas, »  a enseigné Président Thomas S. Monson. (La préparation est source de bénédictions, Conférence Générale, avril 2010)  

La source de la force morale émane de Dieu et est instaurée et cultivée au foyer.  D. Todd Christofferson, du Collège des douze apôtres, a parlé de la force morale de la femme comme la principale source de ce pouvoir.  « Le pouvoir de son exemple et de ses enseignements permet à ses fils d’apprendre à respecter la féminité et à intégrer la discipline et des principes moraux élevés dans leur vie personnelle.  Ses filles apprennent à cultiver leur vertu personnelle et à défendre ce qui est juste, encore et encore, quelle que soit son impopularité.  Protégez et cultivez cette force morale qui est en vous.  Veillez particulièrement à parler correctement sans employer de mots grossiers, à ce que votre tenue soit pudique, pas vaniteuse, et à ce que votre conduite reflète la pureté, non l’immoralité. »  (La force morale des femmes, Liahona, novembre 2013)

On n’a pas besoin d’être un dirigeant élevé dans l’Église du Seigneur pour avoir une influence morale parmi nos semblables et dans la société.  En effet, c’est la main qui berce l’enfant qui a façonné la force morale des dirigeants de l’Église.  Elder Christofferson a dit : « Quand j’étais adolescent, ma famille emménagea dans la paroisse de New-Brunswick.  Sœur Daines me remarqua et exprima souvent sa confiance en mes capacités et mon potentiel, ce qui me permit d’avoir de plus grandes ambitions, supérieures à ce qu’elles auraient été sans ses encouragements.  Un jour, grâce à un avertissement attentionné et opportun de sa part, j’ai évité une situation qui m’aurait certainement causé des regrets. » (La force morale des femmes, Liahona, novembre 2013)

S’adressant aux jeunes de l’église, Thomas S. Monson a conseillé, « Laissez-vous influencer par les chuchotements de l’Esprit.  Rappelez-vous qu’une personne détenant l’autorité a placé ses mains sur votre tête lors de votre confirmation et a dit : « Reçois le Saint-Esprit. »  Ouvrez votre cœur, ainsi que votre âme au son de ses chuchotements particuliers qui témoigne de la vérité.  Comme le prophète Ésaïe a promis, « Tes oreilles entendront une voix qui te dira : Ceci est le chemin, marches-y. »  Faites en sorte que chaque décision que vous prenez passe ce test : Qu’est-ce que cela peut m’apporter?  Et laisser votre code de conduite ne pas mettre l’emphase sur « Que vont penser les autres? », mais plutôt  « Que vais-je penser de moi-même? »  (Standards of Strength, Thomas S. Monson)

Les dirigeants de l’église mettent l’accent sur l’importance de la famille et du foyer et  leurs influences, et dans certain cas, le manque d’influence dans la vie des hommes  sur cette terre.  Frère Neal A. Maxwell a dit : « Lorsque l’histoire véritable de l’humanité sera pleinement révélée, y reconnaîtra-t-on les échos des tirs d’artillerie ou la mélodie formatrice  des berceuses?  Les militaires signant de grands armistices ou les femmes établissant la paix dans les foyers et dans les quartiers?  Ce qui s’est produit dans les berceaux et les cuisines se révélera-t-il être plus déterminant que ce qui s’est produit dans les parlements? »  (Cité par D. Todd Christofferson dans  « La force morale des femmes », Liahona, novembre 2013)

Elder Christofferson  remet aussi  la responsabilité de promouvoir la sensibilité morale aux pères.  « En louant et en encourageant la force morale chez les femmes, je ne dis pas que les hommes et les garçons sont en quelque sorte exemptés de leur propre devoir de défendre la vérité et la justice, que leur responsabilité de servir, de se sacrifier et d’aider est en quelque sorte moindre que celle des femmes ou peut leur être laissée.   Frères, œuvrons avec les femmes, partageons leurs fardeaux et cultivons notre propre force morale en partenariat avec elles. » (La force morale des femmes, Liahona, novembre 2013)