Lorsque l’hiver tire à sa fin, j’attends patiemment l’arrivée du printemps. Les bourgeons renaissent sur les arbres; les plantes se frayent un chemin à travers le sol et s’envolant à petits pas vers le ciel. Le gazon devient vert. C’est la saison pour préparer le jardin et pour semer les graines.
Ma femme Janet et moi achètent des fleurs que nous plantons dans les bacs et plaçons autour de la maison pour mettre un peu de couleur dans le jardin. Nous avons plus de 60 bacs qui exigent beaucoup de travail pour tout planter, puis pour tout maintenir. Mais c’est un travail qui nous donne bien de la joie lorsque nous voyons les belles fleurs s’épanouir. Lorsqu’il fait chaud, des oiseaux de toutes sortes ajoutent leur voix aux échos du printemps.
Il y a un arbuste de lilas directement derrière la balançoire. J’attends patiemment l’arrivée des fleurs qui s’ouvrent afin de pouvoir respire l’odeur enivrante, Lorsque nous travaillons dans le jardin tout le long du printemps, nous y témoignons une explosion de couleurs et des légumes qui y poussent.
Quand j’ai le temps de m’installer sur la balançoire et observe tout ce qui se passe autour de moi, je me rappelle le cantique du Primaire « Mon Père céleste m'aime, » Recueil de chants pour les enfants, pp. 16–17).
Notre Père céleste nous aime! Nous avons décidé de venir sur la terre, de faire partie d’une famille, d’éprouver de la joie, de confronter des défis qui nous rendent plus forts et de retrouver le véritable évangile. Je sais que notre Père céleste nous aime parce qu’il avait envoyé son Fils unique au monde pour nous enseigner et pour être toujours là pour nous.
Jésus Christ est le seul chemin
« Le Saint-Esprit m’aide à accomplir mes objectifs de disciple de Jésus-Christ » est l’une des idées clés pour l’étude personnelle qui ressort de Viens et suis-moi de la semaine du 3 au 9 juin. Durant la veille de Son ministère mortel, quand le dernier souper avait terminé, le Sauveur donna des instructions à Ses disciples qui sont décrites dans Jean 14-16*. Le Sauveur enseigna à Ses disciples des vérités qui les prépareraient pour Son arrestation et son expiation et pour leurs nouveaux rôles comme dirigeants dans Son royaume. Ses enseignements concernant le Saint-Esprit et ce qu’Il peut faire pour nous figurent parmi les instructions les plus claires sur le Saint-Esprit qui se retrouvent dans les Écritures.
Jésus dit à Ses disciples, « I am the way, the truth, and the life: no man cometh unto the Father, but by me » (Jean 14:6)*. Il n’avait pas dit qu’il connaissait le chemin, mais plutôt qu’Il était le chemin, la vérité et la vie. Venir au Père signifie que nous devons faire plus qu’apprendre à propos de Jésus-Christ – nous devons Le suivre et essayer de devenir comme Lui.
Elder Lawrence E. Corbridge du Collège des Soixante-dix nous encourage de suivre Jésus-Christ comme s’Il est « le chemin ». Dit-il : « Il y a un seul chemin au bonheur et à la plénitude. Jésus-Christ est le chemin. […]. Soit nous suivons le Seigneur et nous recevons son pouvoir, sa paix, sa lumière, sa puissance, sa confiance, son aide, son amour, soit nous choisissons un autre chemin […] qu’il nous faudra parcourir seul, sans son soutien, sans son pouvoir, sans son aide, dans les ténèbres, l’agitation, le doute, le chagrin et le désespoir. Je vous demande donc : ‘Quel est le chemin le plus facile?’ » (Le chemin,” Liahona, Nov. 2008).
Le Saint-Esprit est notre consolateur et notre guide
La veille de Sa mort, le Seigneur répète à maintes reprises à ses disciples qu’il allait les quitter pour un temps. Il les rassure qu’il ne les abandonnera pas. Il leur dit : « Je ne vous laisserai pas orphelins ». (Jean 14:18)*.
Elder Jeffrey R. Holland nous enseigne que le Seigneur console et guide Ses disciples de plusieurs façons lorsqu’ils suivent leurs parcours en mortalité. Proclame-t-il : « Jésus a parcouru complètement seul un chemin si long, nous n’avons pas à le faire. Le chemin qu’il a parcouru seul nous permet de bénéficier d’une grande compagnie pour notre petite version de ce chemin : la miséricorde de notre Père céleste, la compagnie indéfectible de son Fils bien-aimé, le don sublime du Saint-Esprit, les anges célestes, les membres de notre famille des deux côtés du voile, les prophètes et les apôtres, les instructeurs, les dirigeants et les amis. Eux tous et bien d’autres nous ont été donnés pour être les compagnons de notre condition mortelle, grâce à l’expiation du Christ et au rétablissement de son Évangile. Nous connaissons cette vérité, proclamée du sommet de la colline du Calvaire : nous ne serons jamais seuls ni sans personne pour nous aider, même si parfois nous pensons le contraire. Notre Rédempteur a réellement dit : ‘Je ne vous laisserai pas orphelins’ ».
(Jean 14:18)* (“Nul n'était avec lui')
Dieu est avec nous quand nous sommes appelés à servir, tout comme quand nous sommes relevés
Je témoigne que le Seigneur a été là pour moi. En 2009, on m’a appelé comme évêque. Une fois que les mains avaient été posées sur ma tête pour me mettre à part, je ressentais l’amour envers les membres de la paroisse. À la suite d’une courte réunion avec l’ancien évêque, je me retrouvais seul dans le bureau en train de réfléchir sur tout ce qui vient de se passer. L’importance de l’appel s’installait en moi et je me demandais comment j’allais pouvoir y répondre. Je n’avais jamais eu l’appel de l’évêque. Je me suis agenouillé et j’ai demandé à mon Père céleste de me consoler et de me guider. Après la prière, j’ai ressenti dans mon âme une immense paix et un calme incroyable. J’entendais les chuchotements du Seigneur me dire : « Fils, je suis là avec vous. » Lorsque j’ai servi avec foi à côté des détenteurs de la prêtrise dans l’épiscopat, nous avons témoigné bien des expériences incroyables lorsque nous avons écouté les impressions du Saint-Esprit.
Quand j’ai été relevé de mon appel, je me sentais vide pour une période de temps. Je suis passé d’un engagement absolu à une sorte de désengagement total. J’ai demandé à deux frères dans la prêtrise de me donner une bénédiction. Quand ils ont pose leurs mains sur ma tête, les premiers mots qu’ils prononçaient étaient les suivants : « Ton Père céleste t’aime ». En entendant ces cinq mots, je ressentais en moi des émotions incontrôlables. C’est à ce moment-là où j’ai su que le Père et le Fils étaient tous deux à mes côtés. J’ai ressenti de la paix dans mon âme encore une fois. Le Père me chuchotait : « Fils, Je suis avec toi. » C’est une expérience je n’oublierai jamais.
Jésus est notre ami
Au moment où le Seigneur souffrait et la mort était proche, Il dit à Ses disciples qu’ils étaient Ses amis. Il expliquait par la suite que Ses amis sont ceux et celles qui « do whatsoever I command you. » (Jean 15:14)*.
Président Gordon B. Hinckley parlait du sacrifice que le Seigneur a fait pour nous – sacrifice qui a fait preuve de son amour infini pour nous : « Jésus est mon ami. Personne d’autre ne m’a autant donné. ‘Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis’. (Jean 15:13). Il a donné sa vie pour moi. Il a ouvert la voie de la vie éternelle. Seul un Dieu pouvait le faire. J'espère être jugé digne d'être son ami. » (“Mon témoignage,” Le Liahona, Mai 2000).
Jésus est notre ami et notre Sauveur. Notre Père céleste nous aime. Je suis heureux de vivre dans ce monde si beau, et « Oui, je sais que mon Père céleste m’aime ». « Mon Père céleste m'aime ». (Recueil de chants pour les enfants, pp. 16–17)
* La Bible en français n’est pas disponible sur le site français de ChurchofJesusChrist.org