Guide quotidien, persévérer jusqu’à la fin et mises en garde

Jesus teaching

En lisant et en étudiant les épîtres qui ont été écrites par Paul aux Philippiens et aux Colossiens – dans Viens et suis-moi – Idées pour l’étude personnelle des Écritures pour la semaine du 14 au 20 octobre,  j’ai trouvé que ces épîtres étaient riches en symboles.  Lorsqu’elles sont lues dans un esprit de prière, les vérités ressortent pour instruire, rassurer, édifier et élever.  Alors que je les ai étudiées à nouveau mot à mot et ligne sur ligne, des pensées, des impressions et des souvenirs me revinrent à l’esprit.  J’aimerais partager quelques-unes de ces expériences avec vous.

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Frère et sœur Bikman

 

Philippiens 2 :12-14* : « Ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement, non seulement comme en ma présence, mais bien plus encore maintenant que je suis absent; car c’est Dieu qui produit en vous le vouloir et le faire, selon son bon plaisir.  Faites toutes choses sans murmures ni hésitations. »

Bien que nous nous sentons parfois seuls ou abandonnés, Christ nous connaît et est conscient de ce qui se passe dans nos vies.  En faisant tout ce que nous pouvons, nous savons qu’il fera la part que nous ne pouvons pas faire, si cela est quelque chose qui est bon pour nous, il interviendra.

En vaquant à nos occupations et en remplissant nos appels, nous pourrions peut-être frapper à la porte de quelqu’un qui nous a été assigné à travers le programme du service pastoral et que nous apprenons à aimer à travers ce service.  Dans cet esprit de service et compte tenu de l’inspiration que nous avons reçue, nous pourrions peut-être dire : « Notre Père céleste ne pouvait pas venir lui-même ce soir.  Il m’a donc demandé de t’apporter cette carte d’anniversaire et ces chocolats pour te laisser savoir qu’il se souvient du jour où tu as quitté sa présence pour venir remplir ta mission sur cette terre.  Joyeux anniversaire! »

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Chaque impression de faire quelque chose de bien, de gentil ou d’utile vient du Seigneur.  Le plus rapidement nous répondons à chaque « inspiration », plus il sera facile de reconnaître la suivante.

Le dimanche, alors que nous prenons la Sainte-Cène, nous ne renouvelons pas seulement les alliances que nous avons prises lors de notre baptême.  Nous réaffirmons également notre droit à la compagnie constante du Saint-Esprit.

Je ne sais pas pour vous, mais moi,  j’ai besoin de ce guide constant.  Donc, je ne rate jamais l’occasion de prendre la Sainte-Cène où que je sois.  Lorsque je dois voyager le dimanche,  je fais de mon mieux pour au moins aller à l’église quelque part, assez longtemps pour avoir le temps de faire une rétrospection sur ma vie.  En attendant que le diacre m’apporte les emblèmes du sacrifice que mon Sauveur a fait pour moi, je me demande : « Qu’est-ce qu’il me manque encore? »  La réponse est que j’ai besoin du Saint-Esprit.

Phillipiens 4:1,7-6*: « C’est pourquoi, mes bien-aimés et très chers frères, vous qui êtes ma joie et ma couronne, demeurez ainsi fermes dans le Seigneur, mes bien-aimés! Ne vous inquiétez de rien; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces.  Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ. »

Ce que j’ai « retiré » de ces versets est de « demeurer ferme dans la foi » (1 Corinthiens 16 :13*).  « La course n’est point aux agiles » (Ecclésiaste 9 :11*), mais pour celui ou celle qui « persévère jusqu’à la fin » (Doctrine et Alliances 53:7).  La vie n’est pas une course contre une autre personne, ayant pour but un seul vainqueur.  C’est une course personnelle contre soi-même, contre l’homme naturel.  Cela implique de nous repentir quotidiennement et d’essayer de devenir la meilleure version de nous-même.  Et le Seigneur est d’accord pour nous aider.

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Notre Père céleste n’est pas un parent fâché et déçu à cause de notre comportement, nous pointant du doigt disant : « Tu peux faire mieux. »  Il nous encourage et comprend comment les défis de la vie peuvent affecter notre confiance en nous-même et notre estime de soi. 

Il se tient les bras ouverts et nous invite : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos (Matthieu 11 :28*).  Il semble nous dire : « Laisse-moi t’aider avec le fardeau du péché ou ce sentiment d’insuffisance.  Merci pour tes efforts et tes sacrifices, pour tes actes de service et ta gentillesse.  Je suis ici pour t’aider à gagner le prix de la vie éternelle, afin que tu puisses vivre à nouveau en ma présence. »

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Colossiens 2:6-8*: « Ainsi donc, comme vous avez reçu le Seigneur Jésus-Christ, marchez en lui, étant enracinés et fondés en lui, et affermis par la foi, d’après les instructions qui vous ont été données, et abondez en actions de grâces. Prenez garde que personne ne fasse de vous sa proie par la philosophie et par une vaine tromperie, s’appuyant sur la tradition des hommes, sur les rudiments du monde, et non sur Christ. »

Nous avons l’Évangile, toutes les vérités et les ordonnances nécessaires pour être exaltés.  Certains d’entre nous ont été enseignés ces vérités de l’Évangile dès leur jeunesse; d’autres les ont apprises et les ont embrassées plus tard dans leur vie.  En les étudiant tous les jours à la maison, avec nos enfants, nous apprenons à « Venir à lui et à le suivre ».

Il me semble que l’une des forces et une partie de la sagesse de cette nouvelle initiative de l’étude de l’Évangile centrée sur la famille est de nous encourager à apprendre ensemble de manière formelle avec nos enfants, en prenant le temps de transmettre les valeurs et les leçons de notre génération.  Penser que nous pouvons déléguer ce devoir à quelqu’un d’autre est en réalité une abdication de notre responsabilité.

Viens et suis-moi, restaure la responsabilité que chacun de nous avons dans notre foyer.  En bref, à travers les séances d’études quotidiennes débutant avec une prière, nous lisons et apprenons ensemble, nous nous enseignons et nous rendons témoignage les uns aux autres.  C’est la façon dont le Seigneur aide nos familles à établir les racines de la foi et les traditions familiales nécessaires pour surmonter les tempêtes de l’adversité que Satan soulève autour de nous.

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J’ai de la gratitude et je suis si reconnaissant pour nos dirigeants inspirés.

Colossiens 2 :8* m’a rappelé « Trois mises en garde » que l’Esprit m’a enseigné lorsque je priais à propos de mes responsabilités d’enseignant à l’école du dimanche pour les jeunes de 16 à 18 ans de ma paroisse, alors qu’on étudiait le Livre de Mormon.  Tôt tous les matins de la semaine, je lisais la leçon en entier, puis j’y réfléchissais et je priais pour savoir sur quoi je devais mettre l’accent pour la prochaine leçon et sur quoi je devais mettre l’emphase au courant de l’année.

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Puis, une impression claire m’est venue à l’esprit que je devrais apprendre à mes étudiants à se méfier de trois choses:

  1. Des fausses idées pédagogiques (et nous discutions de ce que cela signifiait pour eux).
  2. L’immoralité.
  3. La pression exercée par notre entourage (« les flatteries faites par vos amis » fut la phrase qui me vint à l’esprit).

Je fis de mon mieux pour leurs enseigner ces trois mises en garde.

Quelques années plus tard, alors que j’assistais à une réunion de dirigeants régionaux, notre autorité interrégionale des Soixante-dix, Elder Rulon G. Craven, a parlé aux dirigeants des jeunes.  À l’époque, j’étais conseiller dans l’épiscopat et j’avais comme responsabilité de superviser les programmes des Jeunes Gens et des Jeunes Filles.

Elder Craven nous a dit que lui et les autres autorités interrégionales des Soixante-dix venaient tout juste d’avoir une réunion avec le prophète qui leur avait dit d’enseigner aux dirigeants des jeunes trois choses à partager avec leurs jeunes.  Pouvez-vous imaginer « le frisson » que j’ai eu lorsqu’il a utilisé le même langage que j’avais été inspiré d’utiliser avec mes jeunes et a ensuite identifié les mêmes « mises en garde »?

Après la réunion, j’ai partagé avec lui l’expérience que j’avais eue à propos de ma classe de l’école du dimanche quelques années auparavant.  Il m’a répondu : « Vous n’êtes pas surpris, n’est-ce pas? Vous avez prié le même Dieu et avez posé la même question que le prophète lui a posée.  Votre réponse était pour votre classe, qui était votre intendance.  La réponse à la question du prophète était pour toute l’Église. »

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La famille Gary Bikman

Il est aussi important que nous partagions ces « mises en garde » avec nos enfants aujourd’hui, peut-être même davantage.  Les sessions quotidiennes de Viens et suis-moi sont l’occasion idéale pour apprendre à propos de l’Évangile de Jésus-Christ et pour progresser.

 

*La Bible en français n’est pas disponible sur le site français de ChurchofJesusChrist.org