Choisir detre actif dans leglise

Choisir detre actif dans leglise

Dans la dernière partie de ma vie, j’ai été un membre actif de l’Église.  Néanmoins, lorsque j’ai eu 16 ans, j’ai arrêté d’aller à l’Église.  Malgré tout, j’ai toujours eu un fort témoignage que l’Église était vraie.  À 19 ans, je me suis mariée et je suis allée vivre aux États-Unis.

À 26 ans, je suis tombée enceinte et j’ai failli perdre mon bébé. J’ai demandé à Dieu de le sauver, lui promettant que je ferais tout ce qui est juste, ce qui voulait dire, que je retournerais à l’Église.  Dieu a sauvé mon fils.  Le temps a passé et j’ai eu un autre enfant, une fille, un an plus tard.  Je me souviens clairement que j’étais en train de laver la vaisselle quand une voix m’a dit, « Qu’en est-il de ta promesse? »

J’ai commencé à aller à une autre Église avec de la parenté, mais après un certain temps, je me suis sentie très mal à l’aise.  Dans la classe de l’école du dimanche une fille a posé cette question, « Avons-nous besoin d’être baptisé pour être sauvé? »  Le ministre a répondu, « Non, » alors mes yeux se sont grand ouverts et je réalisai à quel point la vérité est importante.  Je savais que le baptême était essentiel pour être sauvé.

J’ai trouvé le numéro de téléphone de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours dans un bottin téléphonique, j’ai téléphoné à l’Église et j’ai trouvé un évêque.  Le bâtiment était à 17 milles de distance.  Une semaine plus tard, il a envoyé deux missionnaires pour me rencontrer et ils m’ont demandé ce que je voulais.  Je leur ai dit, « Je veux retourner à l’Église et je ne suis pas certaine de savoir comment. »  Ils m’ont aidé à faire un plan et m’ont suggéré de travailler sur l’obéissance à la Parole de Sagesse.  Je ne les ai pas revues.  Il m’a fallu une année entière pour me repentir et mettre ma vie en ordre pour que je sois prête.  J’ai commencé à prier et lire, mais j’avais toujours un problème avec la cigarette.  C’était très difficile pour moi d’arrêter.  Un certain samedi, l’Esprit m’a chuchoté : « Réveille les enfants avant de prendre une cigarette. » Ensuite, je me suis dit que je pouvais attendre que les enfants fassent leur sieste de l’après-midi avant de fumer.  J’ai écouté les chuchotements de l’Esprit de ne pas fumer toute la journée, ensuite j’ai mis les enfants au lit.  Je n’ai jamais eu envie de fumer après cela. Un soir, pendant ma prière l’Esprit m’a chuchoté, « Maintenant, tu peux aller à l’Église! »

Lorsque je suis entrée dans la chapelle de Fairview en Illinois, ce dimanche matin-là, c’était comme si j’étais dans l’une des salles célestes des temples que j’avais vu.  La chapelle resplendissait! C’était merveilleux d’être là, je me sentais comme si je revenais à la maison.  On m’a tout de suite donné l’appel de faire la primaire à la maison pour notre petite ville de Granite, en Illinois.
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En 1971, je suis revenue au Canada à Victoria, en Colombie-Britannique.  Je ne savais pas que j’aurais autant d’opportunités dans l’Église et de changements au niveau de ma famille dans le futur.  Comme j’étais une mère célibataire, le patriarche de mon pieu m’a aidé à trouver quelqu’un pour réparer les lits superposés de mes enfants.  Il a envoyé George Lambert pour m’aider.  J’étais récemment devenue veuve et j’avais quatre enfants âgés de 11,10, 8 et 6 ans.  George et moi sommes devenus amis et malgré notre différence d’âge, il a proposé de me marier et de m’aider à élever mes enfants.  Je lui ai dit, « Tu es devenu fou! »  Il m’a rassuré en me disant que c’était ce qu’il voulait.  Il m’a fallu trois mois pour me décider et nous nous sommes mariés.

Lorsque ma fille cadette fut assez vieille pour partir de la maison, George m’a dit qu’on devrait faire une mission.  J’étais d’accord.  Nous avons rencontré notre président de pieu et il nous a demandé où nous aimerions servir.  George a mentionné la Nouvelle-Zélande, parce que c’était un endroit qu’il n’avait jamais vu.  En 1986, nous avons reçu l’appel pour servir pendant 18 mois.  Nous avons servi comme missionnaires pour faire du prosélytisme, pour frapper aux portes avec les autres missionnaires plus jeunes, et aussi pour faire d’autres assignements pour la mission. 
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Lorsque nous sommes revenus à la maison, nous sommes retournés sur le marché du travail pour les 13 prochaines années et nous avons considéré d’autres endroits où nous pourrions vivre.  Puis un jour, notre évêque nous a dit, « Qu’est-ce que vous faites à la maison? Vous devriez être en mission! »  George avait 84 ans et je pensais qu’il était trop vieux pour servir une autre mission.  Nous sommes retournés à la maison après l’Église ce jour-là et George m’a dit, « où est cette grosse valise? »  et il a commencé à faire ses bagages.  Cette fois, nous avons été appelés à servir à Edmonton, en Alberta pour aider dans une paroisse.  L’évêque de la paroisse était très reconnaissant.

George est décédé un mois avant la fin de notre mission.  Il y a eu 200 missionnaires qui sont venus à ses funérailles et 200 autres amis et membres de la famille sont venus à un autre service funéraire lorsque je suis retournée à la maison à Kelowna, en Colombie-Britannique.
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Et  puis, alors que j’avais 63 ans, je me suis demandé, « Maintenant, qui suis-je? »  Le Seigneur m’a aidé à répondre à cette question.  J’ai été appelée à servir en mission et travailler dans la Bibliothèque Généalogique d’Abbotsford et je fus ensuite appelée à être la directrice du Centre d’Histoire Familiale.

Plus tard, je me suis portée volontaire pour travailler dans le bureau du temple de Seattle.  Lorsque le temple de Vancouver, en Colombie-Britannique a ouvert, je fus la première personne appelée par la nouvelle présidence pour y servir.  Après 3 ans, il y a eu une nouvelle présidence et de nouvelles personnes furent appelés à travailler dans le bureau,  j’étais triste à propos du changement.  Mais quelques jours plus tard, j’ai reçu un appel téléphonique me disant que je pourrais travailler les mardis et les samedis.  Je l’ai fait pendant un certain temps jusqu’à ce que je tombe malade.  À un moment donné, le Seigneur m’a dit, « Tu as fait trois ans de travail au temple.  Tu devrais être heureuse. »

Plus tard, je suis retournée travailler au temple une matinée par semaine et je continue à le faire.  Quand je suis arrivée à Chilliwack, en Colombie-Britannique, on m’a assigné comme historienne de la paroisse et pour être responsable du bulletin de paroisse, c’est le meilleur travail que je n’ai jamais eu!

Accepter des appels dans l’Église a béni ma vie avec l’amitié, l’estime de soi et l’accomplissement.  J’ai aimé servir dans presque tous les appels au niveau d’une paroisse.

Être actif dans l’Église requiert de la foi.  Cela prend de la foi pour revenir à l’Église après avoir été inactif.  Je ne suis pas revenue en me demandant si c’était ce que j’avais de besoin, je savais que c’était ce que j’avais de besoin et que c’était là que je devais être.  J’ai retroussé mes manches et je me suis dit que je ferais tout ce que le Seigneur voudrait que je fasse.