Une pause pour le Sabbat

Une pause pour le Sabbat

Gustavo Ortolano ainsi que sa famille sont déménagés du Brésil à Surrey en Colombie-Britannique, en 2007. Il joue au soccer depuis qu’il est jeune.  Alors, qu’il compétitionnait au sein des équipes communautaires de Surrey, il s’est classé à un niveau plus élevé et plus compétitif.

« Je voulais me classer dans la plus haute équipe qui joue dans les compétitions nationales, » se rappelle Gus.  « Cette équipe voyage et joue dans toutes les provinces. »  Le rêve de Gus l’a amené à vouloir rencontrer l’entraîneur-chef de ‘Guildford United’, l’équipe de soccer de la Ligue d’Élite Provincial (‘HPL’ / High Provincial League).  Cette équipe de Colombie-Britannique joue contre les meilleures équipes de chaque province Canadienne.
  
Son entraîneur lui avait dit qu’il y aurait des essais et que ceux qui seraient choisis auraient des pratiques avec l’équipe, mais qu’il fallait comprendre que certains seraient éliminés.  Gus a réussi les essais.  « J’ai pu pratiquer avec l’équipe et j’ai eu la chance de rencontrer de nombreux joueurs. »  Il était très excité d’avoir réussi la première étape.  Ensuite, l’entraîneur lui a dit que l’équipe voyageait pour se rendre à des joutes du vendredi au lundi.  « Je savais que cela interférerait avec le jour du sabbat, alors j’ai dû y penser sérieusement. »



Plus tard, lorsqu’il est retourné à la maison, Gus a décidé de demander à ses parents de le conseiller et s’est inspiré de certains discours de l’Église pour l’aider à prendre sa décision. « Mon père a toujours été mon plus grand idole,» explique Gus.  « Il m’a inscrit dans une équipe de soccer alors que j’étais très jeune.  Il assistait à toutes mes joutes et m’encourageait beaucoup.  Lorsque je lui ai dit que je m’étais classé dans cette prestigieuse et importante équipe, il était très excité.  Mais lorsqu’il a su que cette équipe jouerait le dimanche, il m’a dit,  ‘Je te laisse faire le choix entre jouer ou aller à l’église.’  J’ai vraiment apprécié le fait qu’il m’a laissé prendre ma décision tout seul.  Il m’a aidé à progresser et cela a été une bonne expérience. »

« Ma mère était également soucieuse de me soutenir dans cette décision.  Ma mère a toujours été là pour moi.  Elle est compatissante et constamment à l’écoute.  Elle m’a donné beaucoup d’espoir et m’a aidé à avoir confiance en moi face à ce choix important de ma vie. »
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Gus s’est aussi inspiré du New Era de mai 2011, et a trouvé un discours de Neil L. Anderson intitulé Love and Service  *Cet article n’est pas disponible en français*.   Dans ce discours, un joueur de rugby de Nouvelle-Zélande, Sidney Going, a laissé passer sa chance de pouvoir jouer avec l’équipe de rugby la plus célèbre jamais vue, les ‘All Blacks’, afin de servir une mission dans l’Ouest Canadien.  « Cette histoire m’a vraiment aidé à prendre la bonne décision, » a déclaré Gus.

Cela a été difficile pour Gus d’approcher son entraîneur pour lui faire part de sa décision.  Il lui a expliqué, « J’ai déjà des engagements à l’église et, malheureusement, je ne serai pas en mesure de voyager avec l’équipe les fins de semaines. »   L’entraîneur paru choqué et bouleversé parce qu’il avait prévu que Gus ferait partie de l’équipe.  Il a dit à Gus que la seule chose qui pouvait l’empêcher de faire partie de l’équipe était « le problème du dimanche. »  Mais, Gus a réalisé que le fait de faire partie de cette équipe occuperait tous ses dimanches. »

Alors, que Gus considérait l’impact de cette décision, il a décidé de se joindre à une équipe de niveau inférieur qui tenait ses pratiques la semaine et avait des joutes le samedi.  « Je suis retourné à un niveau inférieur et je continue à aimer jouer et me faire des amis. »

« Pour moi, cela a été la chose la plus difficile que j’ai eu à faire.  Pendant toutes les années où je jouais au soccer, j’avais toujours rêvé de jouer dans l’équipe de la Ligue d’Élite Provinciale (‘HPL’ High Provincial League) de soccer et je me suis senti mal et bouleversé d’avoir à  dire à l’entraîneur que je ne jouerais pas le dimanche.  En premier, j’ai eu des regrets, parce que je ne pouvais pas faire ce que j’avais toujours voulu faire, mais je sais que c’était la bonne décision. »

Gus s’est souvenu qu’à son baptême, il avait promis d’obéir, de suivre les commandements et de sanctifier le jour du sabbat.  « J’essaie de tenir parole, » dit-il.
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Gus a expliqué: « Quand j’étais petit, j’allais à l’église pour me sentir bien et pour être avec mes amis.  Lorsque j’ai grandi, j’ai réalisé que c’est seulement à l’église et nulle part d’autre ailleurs, que l’on peut apprendre ce que l’on apprend et se sentir comme on se sent.  À l’école, même si on écoute la personne la plus instruites et la plus qualifiée, on ne se sent pas de la même façon que lorsqu’on assiste à l’École du Dimanche ou à la réunion de Sainte-Cène.  Lorsqu’on entend des discours le dimanche à l’église, on ressent l’Esprit beaucoup plus fort que n’importe où ailleurs. »

Gus a été une grande force pour les jeunes hommes du Collège des prêtres, alors qu’il appartenait à la 3e paroisse de Surrey. Dans des positions de leadership, il a appris avec les autres et a encouragé ses pairs.  « J’ai un ami en particulier qui passait du temps avec moi et je l’ai encouragé à revenir à l’église.  Je l’ai aidé à ne pas se sentir isolé, alors il a pu retirer un peu de son assistance à l’église à travers moi.  Il a recommencé à aller à l’église régulièrement. »

Lorsqu’il était à Surrey, Gus accompagnait les missionnaires fréquemment.  À la maison, il apprécie également enseigner ses parents, ainsi que ses frères et sœurs lors des soirées familiales en utilisant les leçons dans le manuel Prêchez l’Évangile.

Le soccer continue à remplir une grande partie des ambitions de Gus.  Il a participé à deux camps de soccer de l’Université Brigham Young (BYU) et a eu des essais avec l’équipe.  « J’aime être entouré de joueurs qui sont aussi bons que moi et spécialement de joueurs qui ont les mêmes standards que moi.  C’est une expérience vraiment différente, » dit-il.

À l’automne 2014, Gus a commencé une session à l’Université Brigham Young (BYU) d’Idaho.  Il  était excité à ce moment-là de pouvoir commencer un programme de six mois comme futur missionnaire.  Il a dit que c’était un peu comme le Centre d’Entraînement pour les Missionnaires (MTC / Missionaries Training Center).  « J’ai bien aimé être avec des gens qui ont mes croyances.  C’était beaucoup plus facile de garder mes standards avec de tels amis autour de moi. »

Gus partira pour une mission à temps plein le 26 février 2015.  Il est impatient de pouvoir avoir l’opportunité de partager les principes de l’Évangile dans la Mission de Buenos Aires Ouest, en Argentine.
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Link: http://canadafr.lds.org/monter-dun-cran