La première fin de semaine du mois de mars, les membres de l’Église de la vallée du bas Fraser en Colombie-Britannique ont eu le rare privilège d’entendre trois Autorités générales, soit Elder D. Todd Christofferson du Collège des douze apôtres, Elder Marcos A. Aidukaitis du premier collège des soixante-dix et Gérald Caussé, premier conseiller de l’Épiscopat président. Elder Paul Christensen, soixante-dix dans l’interrégion du Nord-ouest de l’Amérique du Nord était également présent. Karl Tilleman, président de la mission canadienne à Vancouver et Ronald W. Komm président du temple de Vancouver en Colombie-Britannique ont également pris la parole lors des conférences. Ces frères ont dirigé les réunions à l’intention des missionnaires, des dirigeants locaux, des jeunes adultes célibataires et aussi trois conférences de pieu distinctes dans la région. Le grand nombre de participants à ces réunions a clairement démontré l’enthousiasme que suscitaient ces visites pour les membres.
Dans le Pieu de Surrey, en Colombie-Britannique, Tiffany Harvey, présidente de la Société de secours de la paroisse de White Rock, a décrit en ces termes le recueillement de la congrégation : « Lorsque Gérald Caussé est entré, tout était si silencieux! Les gens ont gardé le silence pendant au moins 10 minutes pour se préparer à entendre ces dirigeants spéciaux et écouter la musique. C’était merveilleux. Je me disais que nous pourrions faire la même chose pour nos dirigeants locaux lors de nos conférences de pieu et pour nos réunions de Sainte-Cène. Si nous sommes respectueux et que nous honorons la prêtrise que détiennent nos dirigeants, nous sommes tellement mieux préparés pour les écouter et nous laisser inspirer pendant chaque réunion ».
« On a beaucoup mis l’accent sur le temple, le regroupement de nos familles et surtout sur la fréquentation du temple. Pour notre famille, c’est difficile d’établir un calendrier pour aller au temple. J’aimerais suivre le conseil qui nous a été donné et planifier du temps pour y aller, pas seulement quand le temps nous le permet, mais plus régulièrement. En travaillant dans ma généalogie, je veux préparer des noms que mes enfants pourront amener au temple. Lorsqu’un couple fréquente plus régulièrement le temple, il peut éviter les « eaux tumultueuses » du monde. Le temple sera son « refuge ». On nous a dit que le rassemblement d’Israël s’accomplit dans les temples lorsque nous scellons nos familles pour le temps et l’éternité ».
Dans le Pieu d’Abbotsford, en Colombie-Britannique, Michael D. Towns, évêque de la paroisse de Brookswood a affirmé ce qui suit en ce qui concerne les enseignements d’Elder Aiudukitis et les encouragements de président Tilleman aux membres : « Ils nous ont parlé de la notion erronée du monde qu’après le mariage l’amour diminue et nous ont dit que notre amour devrait grandir. Pour voir grandir notre amour pour notre épouse, nous devrions la serrer dans nos bras deux minutes chaque jour et lui dire tout ce que nous aimons en elle. Je dois nourrir dans mon cœur la pensée que le mariage s’améliore lorsque nous appliquons les principes de La famille : Déclaration au monde. Nous devons également intégrer dans nos vies des choses simples, mais importantes comme les soirées familiales ainsi que la prière et l’étude des écritures en famille. Des choses relativement simples et faciles qui apportent la paix et la joie au sein d’une famille. »
« Président Tilleman nous a dit d’aimer tous ceux qui nous entourent et d’engager la conversation, non seulement dans le but de convertir, mais pour montrer aux gens que nous les aimons et pour apprendre à les connaître ». L’évêque Towns a expliqué « J’ai appris que nous devons renforcer notre foi afin d’être des instruments dans les mains de Dieu. Il faut faire preuve de foi pour discuter chaque jour de l’évangile avec quelqu’un à qui nous n’avons jamais parlé auparavant. »
Elder Christofferson et Elder Christensen ont rencontré des membres du Pieu de Vancouver. Elder Christensen a expliqué que les membres de l’Église doivent apprendre à partager les bénédictions de l’évangile. Il a affirmé : « C’est le temps de changer. C’est une nouvelle ère. Nous devons cesser de juger et commencer à inviter. »
Après avoir écouté Elder Christofferson et Elder Christensen, un investigateur a été impressionné par les témoignages rendus. Il est né à Taipei, a étudié à Seattle et vit au Canada depuis 25 ans. Les missionnaires l’ont rencontré dans une station de métro, et il a affirmé qu’il n’avait jamais entendu parler de l’église mormone auparavant. Les missionnaires lui enseignent depuis quatre semaines et il essaie de comprendre les enseignements de l’Église. Il se rend à la chapelle à pied même s’il doit marcher une heure et assiste aux réunions tous les dimanches depuis cinq semaines. Il apprend comment prier et obtenir des réponses, les conseils donnés à la conférence arrivaient donc juste à point.
Lorsqu’on lui a demandé s’il croyait qu’Elder Christofferson était un apôtre, il a répondu : « Je me suis demandé si je croyais ce qu’il disait. Je n’ai aucune raison de ne pas le croire. Je pense qu’il sait et que ce qui lui est arrivé est vrai. »
Un des missionnaires qui enseignent à cet investigateur l’a encouragé en lui disant : « Vous vous inquiétez depuis quelque temps et vous espérez que votre fille va comprendre qu’il faut aller à l’église. Aujourd’hui, un apôtre vous a donné, ainsi qu’à toutes les personnes présentes, une bénédiction que tous sauront comment enseigner à leurs enfants et que ces enseignements seront acceptés ».
Après la conférence de pieu à Vancouver, Elder Christofferson a demandé de serrer la main de chaque enfant et adolescent de la congrégation. Il s’est entretenu avec eux aussi, leur expliquant qu’ils doivent obtenir leur propre témoignage. « Vous aussi devez avoir ce témoignage pour vous-mêmes. »
Après la conférence, Elder Christofferson a offert une entrevue pendant laquelle on lui a demandé ce que, selon lui, les membres ayant assisté à la conférence devraient en avoir tiré. Il a répondu : « Souvent c’est une communication personnelle par l’entremise de l’Esprit, car le Sauveur connaît chacun de nous et nous bénit selon notre propre situation et nos propres besoins. Cependant, en général, nous espérons qu’il y a des messages que chacun comprend et intègre dans sa vie. Un de ces messages est certainement le témoignage que le Seigneur vit et la puissance de Son sacrifice expiatoire, et que cette connaissance les amène à avoir foi en Lui.