Répondre à l’appel pour un nombre accru de missionnaires

Répondre à l’appel pour un nombre accru de missionnaires

Le Canada envoie et accueille plus de missionnaires que jamais auparavant. Le nombre accru de missionnaires reflète l’état de préparation et le désir de servir des jeunes membres de l’Église. De plus, le fait que la première présidence a récemment annoncé l’abaissement de l’âge requis pour servir en mission a été un important facteur qui a influencé leur décision de partir en mission, ce qui a entraîné une augmentation du nombre de candidatures reçues. 

Sœur Youkyung Cho est une résidente du Canada depuis cinq ans et elle a décidé de servir une mission. Elle est coréenne et habitait à Vancouver en Colombie‑Britannique lorsqu’elle a reçu son appel de mission. « Je n’avais pas prévu de servir une mission, explique sœur Cho, mais en discutant avec un ami tout juste de retour de mission, il m’a confié à quel point sa mission avait été merveilleuse et avait aussi été une bénédiction pour sa famille ». Cette conversation a suscité chez elle le désir de se préparer pour la seconde venue du Sauveur. Pour elle, servir une mission était la meilleure façon de s’ancrer dans la foi pour le reste de sa vie. 

Sœur Cho a présenté sa candidature, elle a reçu son appel et est enfin arrivée à la mission canadienne d’Edmonton le 31 juillet 2013. « J’aime chaque seconde de ma mission », affirme sœur Cho. Elle ajoute que la vie en mission n’est pas toujours facile, mais qu’il y a toujours des bénédictions. Un jour que tous leurs rendez-vous d’enseignement avaient été annulés, elle et sa compagne, sœur Scorfield, ont frappé à plus de 40 portes, mais personne ne voulait entendre leur message. Malgré leur découragement, elles ont prié et décidé d’aller dans une autre rue. À la deuxième maison où elles ont frappé, une dame les a invitées à entrer. Cette femme était membre de l’Église, mais était devenue moins active; elle était vraiment contente de voir les missionnaires et désirait ardemment revenir à l’église.  

La deuxième compagne de sœur Cho, sœur Katelyn Nicholes, originaire de Pleasant Grove en Utah, est arrivée à la mission canadienne d’Edmonton le 17 juillet 2013. Elle avait décidé de servir une mission pendant qu’elle faisait du bénévolat dans un orphelinat en Équateur. Beaucoup de jeunes filles qui travaillaient avec elle planifiaient d’aller en mission, et leur dirigeant avait aussi servi une mission. C’est en les écoutant parler de leur plan de mission et de leurs expériences qu’est né son récent désir de servir.    

« Il fallait que j’attende 18 mois, affirme sœur Nicholes, et cela me semblait tellement long. J’ai téléphoné à mes parents et leur ai dit que je voulais rester en Équateur jusqu’à ce qu’il soit temps pour moi de partir en mission. Deux semaines plus tard, le jour de la conférence générale, le prophète a annoncé que les jeunes femmes pouvaient désormais partir en mission à l’âge de 19 ans. Nous pleurions toutes de joie et nous nous étreignions  les unes les autres; nous étions si enthousiastes à l’idée que nous pourrions faire partie du prochain groupe de sœurs missionnaires. J’adore ma mission. C’est une des meilleures décisions que j’ai prises dans ma vie. »  

Elder Samuel Burton est de retour depuis peu à London, en Ontario, après avoir servi dans la mission canadienne de Vancouver. Il affirme : « Avoir eu la chance d’être en mission au moment de l’annonce  sans précédent du changement d’âge pour servir une mission était possiblement plus excitant que je ne pouvais le concevoir. En presque un an, la taille de notre mission a presque doublé, et plus du tiers des missionnaires étaient des femmes. C’était émouvant de voir le Seigneur accélérer Son œuvre sous mes yeux. Ça été aussi merveilleux de rencontrer cinq autres jeunes de mon Pieu de Hamilton qui servaient dans la même mission que moi. Le nombre de missionnaires canadiens était stupéfiant. » 

Elder Burton ajoute, « Avant ma mission, j’étais gêné et nerveux. Pendant que je servais comme missionnaire, mon Père céleste a changé ma faiblesse en force, à un point tel que maintenant je suis enthousiaste lorsqu’on me donne l’occasion d’enseigner ou de faire un discours pendant la réunion de Sainte-Cène. J’étais pris dans la même routine quotidienne, je n’accomplissais pas grand-chose, j’attendais plus de la vie, mais je ne savais pas quoi. Je savais que si quelqu’un pouvait m’aider à changer, c’était mon Père céleste. Rempli de foi, je suis parti servir ma mission en espérant que si je l’aidais dans Son œuvre, Il m’aiderait et c’est ce qu’Il a fait. Ma mission a été la plus belle expérience de ma vie et je ne regretterai jamais d’avoir servi. » 

Président Kirk Martin Thomas de la mission canadienne de Winnipeg décrit ainsi la croissance de cette mission : « Depuis février 2013, le nombre de missionnaires de la mission canadienne de Winnipeg a augmenté de plus de 150 pour cent. La croissance a été rapide et il y a eu beaucoup de défis à relever, mais les missionnaires additionnels sont merveilleux. Ils ont une influence très positive sur les membres actifs et moins actifs, et l’évangile est enseigné à un plus grand nombre d’investigateurs que jamais auparavant. » 

Président Brent Scott de la mission canadienne de Toronto parle d’une croissance semblable. «  Lorsque président Monson a annoncé le changement d’âge pour le service missionnaire, environ 10 pour cent des missionnaires était des femmes. Maintenant, le nombre de missionnaires a augmenté de 40 pour cent, et un tiers sont des femmes. Nous enseignons l’évangile dans sept langues et nous communiquons avec des gens qui, autrement, n’auraient pas connu l’évangile dans leur pays d’origine. C’est une merveilleuse bénédiction de participer à cette grande œuvre en ces temps historiques. Nous voyons manifestement l’accélération de l’œuvre du Seigneur dans nos missions canadiennes. Les membres et les missionnaires travaillent ensemble pour apporter des bénédictions dans la vie de ceux qui n’ont pas l’évangile ou dont le zèle qu’ils démontraient après leur baptême et leur confirmation s’est quelque peu refroidi. » 

Beaucoup de jeunes hommes et de jeunes femmes au Canada se préparent à servir une mission. Ces jeunes acquièrent et améliorent leurs compétences à enseigner à l’École du dimanche, dans les classes des jeunes gens et des jeunes filles et du séminaire. Ces classes les préparent à enseigner à la manière du Sauveur. Les pieux offrent souvent des classes de préparation à l’œuvre missionnaire au cours desquels on étudie aussi Prêcher mon Évangile .

Le 8 janvier 2014, Elder Jonathan Estrade de Laval, au Québec s’est présenté pour sa mission à l’Île de la Réunion et à Madagascar. Tout comme des centaines de missionnaires d’autres parties du monde qui viennent servir au Canada, Elder Estrade ajoutera son influence canadienne à l’effort missionnaire mondiale.  

Les missionnaires canadiens constituent une grande force dans l’accélération de l’œuvre du salut en ces temps historiques importants.

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