Même un terrain de stationnement peut pproduire des fruits

Même un terrain de stationnement peut pproduire des fruits

Lorraine Hamilton de Yarmouth, en Nouvelle-Écosse n’est peut-être pas facile lorsqu’il est question de principe.  Prenez son verger, par exemple.

« Lorsque j’ai entrepris de planter des pommiers et des poiriers dans un espace de terre durcie qui était utilisé comme stationnement, les gens se sont moqués de moi, » dit-elle.  « Nous les avons plantés ensemble, Harvey et moi.   Maintenant, il y a une pelouse avec des pommiers et des poiriers. »

Ce stationnement converti en verger, est peut-être un peu la même chose avec laquelle le Seigneur a dû  travailler, lorsqu’il a envoyé les missionnaires porter l’Évangile à Lorraine et son mari, Harvey.  Dans un premier temps, la réponse était « Non, non, non. Ça ne semble pas être bon. »  Mais, le Maître Jardinier et ses serviteurs ont vu le potentiel dans les âmes de Lorraine et de Harvey et ils ont persisté en labourant, en plantant et en les nourrissant.

C’est durant l’année 2000, que les missionnaires ont trouvé ce couple.  Les sœurs ont commencé par enseigner le Livre de Mormon et ont ensuite demandé si elles pouvaient revenir.  Les Hamilton reçurent d’autres  leçons, mais ils n’ont pas accepté l’invitation de se faire baptiser.  « Je disais toujours non, non, non, parce que je ne sentais pas que c’était bon, » dit Lorraine.  « Je connaissais bien la Bible. Je ne m’assoyais jamais avec les missionnaires pendant les leçons.  J’écoutais, alors que je me tenais dans une autre pièce de la maison. »
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Même si Harvey était plus sympathique envers les sœurs que moi, son intérêt n’était pas sincère.  « L’une des sœurs m’a présenté le Livre de Mormon et m’a dit : « Voulez-vous le lire? »  Et je lui ai dit : « Bien sûr que je vais le lire, sachant que je mentais.  Ce mensonge m’a fait ressentir une certaine culpabilité, alors j’ai lu le livre d’un bout à l’autre.  J’en n’ai rien retiré. Je n’ai rien compris, » dit Harvey.

Lorsque les missionnaires sont revenus, Harvey leur a dit qu’il était confus parce que tous les noms qu’ils avaient lus dans le livre étaient des noms qu’il n’avait jamais entendu parler.  « Comment puis-je savoir si cela est vrai, si cela est réel? » a-t-il demandé.  Le conseil que les sœurs lui ont donné fait écho à celui de tous les autres missionnaires : « Prie et demande à notre Père céleste, » lui ont-elles répondu.

« J’avais oublié comment prié, » se rappelle Harvey.  « Elles m’ont renvoyé au livre de Mathieu et m’ont montré la prière du Seigneur.  Elles m’ont  dit que lorsque l’on prie du fond du cœur et qu’on demande, on reçoit de notre Père céleste la connaissance si ce livre est vrai ou non. »  Harvey a pris les missionnaires et le Seigneur au mot.  « Je m’attendais à ce qu’un éclair vienne me frapper, mais cela ne s’est pas produit.  Rien n’est arrivé, » se rappelle-t-il.

Il a fallu qu’il attende six ans plus tard, après une intervention chirurgicale à cœur ouvert, alors que Harvey se trouvait entre les mains du Seigneur.  Il a relu le Livre de Mormon et ensuite a poursuivi sa lecture et a lu les Doctrines et Alliances.  « J’ai lu où il est écrit que chacun de nous est un missionnaire, et cela m’a frappé.  J’ai regardé la page et elle était mouillée.  Je pleurais et je ne pouvais pas arrêté de pleurer. »

De l’étage Lorraine a entendu son mari pleurer et elle a paniqué.  « Il a une crise cardiaque! » s’est-elle dite.  Comme elle courait dans l’escalier, Harvey lui a raconté son épiphanie : « C’est la vérité.  J’ai finalement réussi.  Je comprends. »

Bien qu’il essaya de convaincre son épouse qu’ils avaient besoin d’être baptisé, Lorraine était encore incertaine.  « Je ne pouvais pas me disputer avec elle, » dit-il.  « Je sentais que si je la poussais,  je la perdrais, mais je l’aimais trop pour la perdre. »

Harvey a continué à assister aux réunions de l’Église, souvent sans sa dulcinée.  « Harvey m’a demandé pendant des années, » dit Lorraine, « parce qu’il voulait se faire baptiser.  Je lui disais que nous avions été baptisés lorsque nous étions enfants et que nous n’avions pas besoin d’être baptisés de nouveau. »

La réticence de Lorraine n’était pas un signe résolu, mais plutôt un temps pour réfléchir.  « J’ai lu le Livre de Mormon, même si j’avais de la difficulté parce que mes yeux sont mauvais, » se souvient-elle.  « J’ai demandé d’avoir une édition en gros caractères et je l’ai lu.  Puis, j’ai demandé au Seigneur, « Est-ce que c’est cela qui est vrai? »

Des années passèrent sans réponse.  Puis, en décembre 2012, alors qu’elle passait un moment tranquille assise sur un banc du parc qui surplombe le port, il s’est produit quelque chose.  « Alors que je réfléchissais, » se rappelle Lorraine, « j’ai eu une agréable sensation comme celle que je ressens normalement lorsque je parle avec Dieu.  Je lui ai dit, je dois absolument le savoir.  Je dois savoir si c’est la vrai Église.   Je parle souvent au Seigneur comme s’il est mon ami.  Si tu ne me donnes pas de réponse cette fois-ci, cela veut dire que ce n’est pas la bonne Église.  Je commence à me refroidir et j’ai besoin d’une réponse immédiate. »
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Lorraine a dit qu’à ce moment-là, elle a ressenti quelque chose. « C’était la même sensation que je ressens lorsque je demande une confirmation sur une décision à prendre.  J’ai su alors que l’adhésion à l’Église était la bonne chose à faire. »

Lorsqu’elle est retournée chez elle, elle a approché son mari et lui a raconté ce qu’elle avait ressenti.  « Eh bien, il en a fallu du temps! » s’est-il exclamé.  Puis Lorraine a demandé à voix haute, « Quelle est la prochaine étape? »

Le couple a contacté les missionnaires, ils ont recommencé à étudier l’Évangile et ils se sont préparés pour entrer dans l’Église de Jésus-Christ.  En février 2013, Lorraine et Harvey Hamilton ont été baptisés dans la chapelle de Yarmouth.

Maintenant, le temple d’Halifax, en Nouvelle-Écosse est un point central pour les Hamilton, même si la fréquentation exige des sacrifices et une planification minutieuse.  « Nous ne sommes pas si riche que cela, » dit Harvey.   « Il faut un certain temps pour économiser pour chaque voyage et aller faire des baptêmes.  Mais, dès que nous traversons les portes du temple, nous savons que c’est la maison du Seigneur.  J’anticipe le jour où nous allons pouvoir recevoir nos dotations et pourrons voir le reste du temple. »
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« C’est vraiment l’Église du Christ vivant et nous savons que bientôt son royaume sera mis en place sur cette terre. Nous le savons. »
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Links:

http://canadafr.lds.org/devenir-mormone--le-sentier-aplani

http://canadafr.lds.org/la-coincidence-dune-conversion