Les Pensées Heureuses

Les Pensées Heureuses

J’aime ce que le Président James E. Faust a déjà dit : « Le bonheur n'est pas un paquet qu'on nous offre et que nous n'avons qu'à ouvrir et à consommer. Nul n'est heureux vingt-quatre heures sur vingt-quatre et sept jours sur sept. Nous devons prendre le bonheur par bribes et non par journées entières en apprenant à reconnaître les éléments qui y contribuent et en les chérissant pendant qu'ils durent. » « Notre Quête du Bonheur », Liahona Octobre 2000»

Lors d’un voyage en famille il y a plusieurs années, notre petite fille de cinq ans soudainement déclara : « Papa, je suis jalouse de ma sœur ! Ce n’est pas juste qu’elle reçoive une nouvelle paire de chaussures qu’elle portera en voyage. »

J’avais une réponse toute préparée pour ce genre de question. « Ta mère et moi t’avons acheté une nouvelle paire de chaussures il y a deux semaines » déclarai-je avec confiance. « Aujourd’hui, c’est tout simplement au tour de ta sœur de recevoir de nouvelles chaussures. » Elle retourna rapidement jouer auprès de sa jeune sœur.

Elle revint quelques minutes plus tard avec un surprenant commentaire : « Papa, je ne suis pas capable d’arrêter d’être jalouse ! » Soudainement, il n’y avait plus rien de charmant dans son commentaire. Elle était visiblement mal à l’aise et semblait affectée par ces sentiments de jalousie. Une expérience enrichissante me revint alors immédiatement à l’esprit.

Le souvenir de me trouver dans un lit d’hôpital réfléchissant à ce que le médecin venait de me dire, me revint instantanément : « Vous avez fait un léger infarctus.» Le docteur demanda aussitôt un transfert aux soins intensifs. Les infirmières et les autres employés de l’hôpital étaient très gentils mais un de leurs commentaires eut un impact inattendu sur moi : «Vous êtes si jeune ! » 
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Alors que je reposais sur mon lit et pensais à ce qui pourrait arriver à ma famille si mon état se détériorait, j’avais de la difficulté à conserver ma vision positive habituelle. Jamais je ne m`étais trouvé dans un tel état auparavant. Peu importe comment j’essayais de conquérir et contrôler ces pensées, je ne parvenais pas à les maîtriser. J’étais en difficulté ! Un tel état d’esprit m’amena à offrir une prière intérieure à mon Père Céleste, pour lui demander de l’aide.

Au même moment, une infirmière vint alors me visiter pour me demander quelques questions en prévision d’un prochain examen. Lorsqu’elle quitta la chambre, d’heureuses pensées et plusieurs bons souvenirs familiaux vinrent à ma mémoire. De bons sentiments remplirent alors miraculeusement mes pensées et remplacèrent les sentiments inconfortables. Une autre prière intérieure fut offerte pour remercier mon Père pour l’expérience. Les pensées heureuses avaient une autre utilité que je ne connaissais pas auparavant.

J’expliquai alors à ma petite fille que lorsque nous avons de mauvais sentiments, les pensées heureuses nous aident à chasser ces sentiments. Je lui demandai alors : « Qu’est-ce qui t’a rendue heureuse, dernièrement ? » Elle me répondit rapidement : « Lorsque nous sommes allés cueillir des pommes en famille. » Je lui demandai donc, « Raconte-moi ce que tu as aimé. »

« J’ai aimé cueillir les pommes dans les arbres. Tu as dû me lever et me placer sur tes épaules et c’était amusant. Nous avons tous bien ri lorsque tu as glissé sur une pomme et que tu es tombé. J’ai aussi aimé cueillir des fleurs pour maman, elles étaient si belles » répondit-elle avec un large sourire. Les pensées heureuses prirent leur place et elle retourna jouer avec sa jeune sœur en sautillant.

Quelques années plus tard, j’expliquais à ma fille la plus jeune qu’elle pouvait ruiner sa journée si elle continuait de se plaindre. Sa sœur, qui avait eu l’expérience de surmonter le sentiment de jalousie, fit le commentaire suivant : « Papa a raison, j’ai appris que les pensées heureuses peuvent remplacer les mauvais sentiments. »  Président James E. Faust a aussi contribué les paroles suivantes :

« Des choses beaucoup plus étonnantes encore peuvent arriver à celui qui, lorsqu’une pensée désagréable ou décourageante lui traverse l’esprit, a le bon sens de se souvenir à temps qu’il doit la chasser en la remplaçant par une pensée agréable et résolument courageuse. Il ne peut pas y avoir deux choses en un seul endroit. » « Là où tu cultives une rose, mon garçon, il ne peut pousser de ronce. » « N’ayez pas peur”, Liahona octobre 2002 citant The Secret Garden, 1987, pp. 338-339. »