Lors de la 182e Conférence Générale de 2010, Thomas S. Monson a fait l’annonce de l’abaissement de l’âge pour les missionnaires à plein temps. Alors que cette déclaration résonnait encore dans les chevrons du Centre de Conférence, une armée virtuelle de jeunes membres dignes et anxieux se sont frayés un chemin jusqu’à la porte de leur évêque, avec une application en main pour s’offrir au service du Seigneur.
Malheureusement, cette armée de missionnaires s’est enlisée dans la « recherche » de personnes à enseigner. Les missionnaires passent beaucoup trop de leur temps à faire des contacts dans les rues, à frapper aux portes et à parler avec des passants. Lors d’une diffusion spéciale de l’Église, intitulée « L’œuvre du salut », les membres de l’Église ont été à nouveau exhortés d’accélérer ce travail, mais cette fois l’appel fut donné aux membres en général – d’être ceux qui « trouvent ».
Les dirigeants du pieu de Surrey, en Colombie-Britannique ont pris à cœur ce défi et le 31 janvier 2015, ont fait leur toute première expérience du « MTC (Centre de Formation pour les Missionnaires) du pieu de Surrey ». Les missionnaires adultes et les jeunes missionnaires de paroisse, les sœurs assignées à la Société de Secours, les représentants des collèges des anciens et des grands prêtres du pieu ont reçu des invitations.
Le but était: « D’unifier la force missionnaire dans notre pieu afin que chaque missionnaire de paroisse et les représentants d’auxiliaires repartent avec un témoignage plus fort et une meilleure compréhension de leur appel. » Frère Jordan Clarke, représentant du grand conseil a déclaré, « Nous voulions une journée interactive où les gens ne recevraient pas seulement de l’information, mais participeraient; une journée où le plan d’action était que les principes enseignés puissent toucher le cœur des participants. »
Les participants ont ensuite assisté à différentes sessions en petits groupes et y ont reçu des instructions plus précises sur les responsabilités, les divisions d’intendance et les techniques de « recherche ». Les groupes se sont ensuite de nouveau assemblés pour être instruit par président et sœur Burt.
Juste comme président et sœur Burt commençaient leur présentation, et à la surprise de tout le monde, un ancien mineur d’époque couvert de poussière ayant les cheveux longs et transportant un sac polochon rempli d’outils descendit l’allée de la chapelle et se rendit jusqu’à la chair. Il surprit président Burt en lui demandant : « Y parait qu’vous charchez d’ l’or. » Après cela, l’auditoire confus réalisa que c’était Elder Christensen sous le déguisement, cette petite mise en scène a lancé une puissante démonstration de cette vérité – l’outil le plus puissant pour faire pénétrer le message de l’Évangile dans le cœur des investigateurs est le pouvoir des membres.
En comparant le potentiel d’un investigateur avec des pépites d’or, Elder Christensen, tout en gardant le personnage de mineur, a sorti de son sac les divers outils disponibles pour les missionnaires. Il tira de son sac des articles représentant différentes façons dont les missionnaires peuvent trouver « l’investigateur en or. »
Impliquant l’auditoire, il a comparé la grosseur et l’efficacité des différents marteaux à la puissance de diverses méthodes appliquées pour « trouver » des investigateurs. Les différentes grosseurs de marteaux représentées démontrèrent la plus grande efficacité de texter par rapport aux contacts fait dans les rues et le porte à porte.
Finalement, il sorti une masse identifié « références des membres » et demanda à une sœur d’enfoncer un grand pic dans une souche. « La meilleure méthode de faire pénétrer l’Évangile dans le cœur de ceux qui cherchent la vérité est par l’implication des membres dans la recherche
d’investigateurs et leur participation dans la présentation du message de l’Évangile, » dit Elder Christensen. « Le travail missionnaire ne démarrera jamais jusqu’à ce que les membres comprennent leur rôle, » a déclaré président Burt.
L’efficacité de sa démonstration interactive a eu un impact. « C’est quelque chose que je n’oublierai pas, » a dit un participant pendant la pause entre les sessions et le dîner.
1. S’identifier comme étant membre de l’Église tous les jours.
2. Étudier et apprendre la nature du Christ.
3. Appliquer le pouvoir de l’expiation quotidiennement et s’améliorer. Repentance égale amélioration.
Il a également conclu que, « Tout le monde veut être Mormon; ils ne le savent pas encore. Finalement, tout le monde veut le bonheur, tous veulent ce que l’Évangile de Jésus-Christ a à offrir – la joie… quiconque se trouvant à cinq pieds de moi est un enjeu équitable. » Qu’il soit à la maison, en avion ou dans un magasin, Elder Christensen trouve toujours un moyen de pouvoir parler de l’Église.
Sœur Andra Ashton, une missionnaire locale de la paroisse des Jeunes Adultes Seuls, a dit, « J’ai pensé à tellement de gens avec qui je dois parler à présent. Je suis en feu, prête à partager l’Évangile avec tout le monde. » Tray Clarke, un missionnaire de paroisse a dit : « Avant, je figeais lorsque j’avais des conversations à propos de l’Évangile. Maintenant, je sens que je comprends mieux ce que je peux faire et dire lorsque je serai inspiré de parler à quelqu’un. »
«Cela a donné aux missionnaires de paroisse plus qu’un désir d’ouvrir la bouche – d’être plus audacieux, » a dit Frère Clarke. « Pour moi, personnellement, j’ai fait plus d’efforts dans mes propres possibilités missionnaires. Hier soir, ma femme et moi avons rencontré une petite famille chez Costco. Nous nous sommes arrêtés pour leur parler et leur avons donné une carte à distribuer (pass- along card) et ils ont semblé apprécié ce geste. » Il a ajouté, « J’ai même discuté avec un gars à mon lieu de travail et il a accepté l’invitation que des membres de l’Église viennent et parlent avec lui. »
Frère Clarke a souligné la comparaison faite par Elder L. Tom Perry, des efforts missionnaires des membres par rapport aux enfants jouant au soccer (« L’œuvre missionnaire à l’ère numérique, juin 2013 »), « Au début, ils ne comprennent pas les subtilités du jeu. Ils ont le même objectif, marquer un point, mais ne sont pas très bien organisés. Ils se contentent de se ruer en masse sur le ballon. Dans l’œuvre missionnaire, plusieurs d’entre nous tombent dans cette même catégorie. Nous pensons connaître et comprendre le but ultime, pourtant nous ne voyons pas notre objectif. Nous ne connaissons pas notre position, c’est-à-dire ce que nous devons faire. Ce n’est pas un manque de désir de vouloir bien faire, mais un manque de compréhension. »
«Je pense que les membres de l’Église veulent sincèrement faire ce que président Monson leur demande de faire, ils ont juste besoin d’être enseignés sur le rôle qu’ils ont à jouer et comment ils peuvent participer, » continue à dire frère Clarke. « Nous avons besoin d’exercer notre foi du fait qu’il y a vraiment des gens autour de nous qui sont à la recherche de la vérité, alors les miracles se produiront et de plus en plus de gens se joindront à l’Église. »
Si tous les membres de l’Église répondaient à l’appel du prophète avec la même vigueur et promptitude qu’ont fait les jeunes de l’Église à l’appel en mission à plein temps, la prochaine explosion de l’œuvre missionnaire pourrait commencer. Le bruit de tonnerre que font les pas qui hâte le travail ne vient pas seulement des missionnaires à plein temps. Ce mouvement se rapproche et devient plus fort à mesure que les membres vont de l’avant et rassemblent les enfants de notre Père céleste pour qu’ils soient enseignés par les missionnaires.
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